Seul au milieu du désert est un pléonasme. [ Libre ]

En plein milieu du désert, loin de toute vie, se trouve un petit cratère, recouvert de plaques en métal et de murs en béton armé. C'était autrefois un bunker de la république, du temps ou elle possédait pratiquement tout le continent.

Cet endroit était désormais la demeure de Nathan Blackmore. Il y avait stocké un grand nombre de choses, des vivres, de biens matériaux, des armes, des munitions, tout ce qu'un capitaine déserteur avait besoin. Le bunker s'enfonçait plusieurs mètres sous le sable et possédait de nombreuses salles. Peu de personne connaissait cet endroit, et généralement, c'était des gens en qui Nathan avait confiance.

S'allumant une cigarette en étant assis sur un petit rocher à l'extérieur de son abris, Nathan ne regrettait pas d'avoir sauvé la vie de ces rebelles sans qui tout ça ne serait jamais arrivé. Il regrettait juste de ne pas avoir placé une balle entre les yeux de son général avant de s'enfuir.

Cela faisait 4 ans qu'il vivait ici, et en 4 ans, il a faillit mourir deux fois, la première en traversant le désert, où il fut sauvé par Sariah. La seconde fois c'est quand il a tenté de traverser la frontière, une balle dans l'épaule.

Il avala la fumée du tabac, et revint à lui.

Au loin, il aperçut un chacal courant après un rat du désert, dans peu de temps le prédateur attraperait sa proie, mais cela n'allait pas se passer ainsi, car Nathan commençait a avoir faim.

Le capitaine monta sur sa jeep, et s'installa au poste de tir, de là, il visa, puis, au bout d'un moment, pressa la détente. Une explosion, plus de chacal, Nathan regarda l'arme et constata qu'il n'avait pas replacé l'arme en mode normal.

Après un soupir, il retourna à l'intérieur du bunker, et une dizaine de minute plus tard, en sortit avec une boite de conserve. Se replaçant sur son rocher, il sentait que quelqu'un était là, juste derrière lui. Il ne se retournait pas, après tout... qui voudrait le tuer ?

Voici longtemps que Sariah n’avait pas eue de nouvelle de son ami Nathan, l’ancien républicain ne passait plus autant souvent à Agni pour reprendre vivres, vêtement et armes. Bien que ce ne soit pas dans son habitude de faire attention ni de s’inquiéter pour quelqu’un, Sariah se demandait ce qu’il devenait.

Elle attendit alors trois jours avant de prendre son sac et de partir pour Agram Fold, elle se jura de passer voir Nathan en revenant de cette ville. Comme à son habitude, elle fit quelques courses dans la ville, de quoi ramener plein de chose pour les autres bannis qui l’accompagnaient.

Lorsqu’elle arriva au milieu du chemin pour rejoindre la "capitale" des bannis, elle fit un détour et prit l’itinéraire qui l’amènerait chez Nathan. Pour elle ne sait quelle raison, il avait refusé de vivre a Agni et c’était terrer dans un ancien bunker républicain. Bien qu’elle lui demande constamment s’il voulait venir avec elle, elle ne s’inquiétait pas pour lui. Même au milieu du désert, terré dans un bunker, il trouverait de quoi s’amuser.

Après de longues heures de marche à travers le désert qui était calme en ces jours, elle arriva à quelques kilomètres du bunker de Nathan. Une explosion détonna à plusieurs mètres plus loin d’où se trouvait le bunker.

*Il a encore piégé le périmètre avec des mines ou quoi ? *

Elle continua d’avancer à son rythme et arriva vers le cratère, elle s’assit et posa son sac sur ce qui devait être le toit de l’entrée du bunker, elle enleva son écharpe de protection, releva quelques peux ces lunettes noirs et étendit ces pieds, les balançant de temps à autre dans le vide.

Nathan ne mis pas longtemps à montrer le bout de son nez, il sortit du bunker et alla directement s’asseoir sur ce qu’il devait prendre pour son "petit coin moelleux". Il ne broncha pas tout de suite, elle attendrait qu’il bouge en premier. Elle attendit un moment avant que l’homme ne lui parle sans se retourner.

« Ca fait longtemps que tu es là toi ? »

Sariah sourit, bien qu’elle ne ressentait pas de pouvoirs en lui, elle était sûre qu’il en avait des cachés. Elle se laissa tomber de l’endroit où elle s’était assise et avança vers Nathan. Elle l’embrassa sur sa joue mal rasée et s’assit à coter de lui.

« Tu aurais quand même put faire des efforts pour te raser en sachant que je venais… »

La remarque était sur un ton bon enfant, elle aimait embêter Nathan et cela semblait réciproque.

« Allons Nathan… Tu ne vas tout de même pas manger cette boîte qui est sûrement périmée alors que… »

Elle plongea sa main dans son sac bien remplis et en ressortis plusieurs fruits, de la viande et autres mets délicieux en sachet, boîte ou simplement emballés.

« … moi j’ai bien mieux à te proposer ? »

Elle lui sourit, c’était une des seules personnes avec qui elle n’était pas glaciale et distante. Elle retrouvait en Nathan certains de ses propres traits de caractère et le considérait presque comme son frère éloigné. Mais ça, elle ne l’avouera jamais.

« Dit moi… Quoi de neuf dans… »

Elle se retourna et regarda le bunker puis elle regarda de nouveau la pomme qu’elle commença à manger.

« … dans ton paradis de métal ? »

Elle croqua à pleine dents dans sa pomme. En même temps elle ordonnait le sable autour d’elle, ainsi une sorte de bulle protectrice autour d’eux ne laissait pénétrer aucun vent ni grain de sable. Sariah détestait manger des aliments remplis de sable.

Sariah descendit du toit du bunker et vint lui donner un baisé sur la joue, Nathan sourit, il était content de la voir, la dernière fois qu'elle lui avait promit de passer datait de plusieurs mois. Elle lui rappella de se raser de temps à autre, mais dans les nombreuses choses qu'il entreposait, le capitaine n'avait pas de mousse à raser, ni de rasoir d'ailleurs, et se raser avec un couteau de combat relevait du suicide.

Ensuite, elle semblait horrifié à l'idée qu'il puisse mangé des haricots en sauce, datant d'il y a seulement 3 mois, elle sortit de son sac des aliments on ne peut plus savoureux et les tandis à Nathan qui rit de bon coeur.

" C'est ta façon de m'acheter pour que j'aille avec toi à Agni ? "

Il n'attendit pas la réponse de son amie et croqua dans un fruit juteux, une pèche apparement.

Elle éleva un mur de sable pour les proteger, aussi sur qu'elle possédait des pouvoirs dévastateur, elle ne lui faisait pas peur, non pas qu'il était plus puissant, mais qu'il avait confiance en elle.

" Quoi de neuf ? Et bien... A part le chacal de tout à l'heure et le transport républicain qui s'est écrasé il y a trois jours derrières les falaises là bas, pas grand choses... "

Il finit son fruit, si savoureux, si délicieux, Nathan hésita à prendre encore quelque choses, mais après tout, ce n'était pas tellement le genre de Sariah de le juger, c'est pourquoi il prit finalement un morceau de viande.

" Et toi ? Quoi de neuf ? Toujours à traverser le désert entre Agni et Agram Fold ? "

Nathan sourit gentillement et ajouta :

" Finalement le plus simple serait que tu viennes t'installer ici, comme compromis entre ces deux villes mon taudis reste ce qu'il y a de meilleur en therme d'alternative. "

Le capitaine Blackmore regarda Sariah dans les yeux, ces yeux si mauves, si étranges, chargé de mystères...

Sariah ne put empêcher un petit rire de se glisser entre ces lèvres.

« Oui je fais souvent la navette. La plupart des nouveaux bannis ont une peur irrationnel du désert pour le moment, je fais donc office de frigo à pieds pour eux. »

Elle le regarda hésiter puis prendre un morceau de viande, cela l’amusa, ce qu’il y avait dans se sac lui était d’office destiné. Elle était allée exprès à Agram Fold pour lui ramener de quoi tenir un moment. Mais comme d’habitude elle n’avait pensé qu’a le nourrir et non à l’aider à rendre son paradis de métal plus accueillant.

Elle croqua de nouveau dans un litchi juteux, elle tâcha quelques peux ses vêtements avec le jus du petit fruit. Elle s’essuya le contour de la bouche tout en parlant.

« Une navette républicaine ici ? C’est étrange… Il ne passe pas plus au Sud normalement ? »

Étant un ancien capitaine de la république, Nathan faisait office de grand conseillé quand il s’agissait de parler de cette région de la planète. Sariah ne connaissait rien de la république et en soit elle s’en portait mieux.

Elle attrapa un litchi en plus et le croqua lui aussi, cette fois-ci elle fit attention à ne pas s’en mettre partout.

« Moi ? Vivre ici ? Tu dois drôlement t’ennuyer pour me demander ça… »

Elle regarda autour d’elle, pas un seul bruit et le soleil commençait son long déclin. Nathan devait se sentir bien seul dans cet endroit.

« En parlant de solitude… Pourquoi ne viens-tu pas te joindre aux autres bannis à Agni. La ville est grande et je t’y construirais un logis personnalisé s’il faut… »

Sariah n’eue même pas à attendre la réponse de Nathan ; elle connaissait déjà la réponse.
En vérité elle ne comprenait toujours pas pourquoi il avait constamment rejeté son offre. Etait-ce par orgueil ? Par envie ? Par peur ? Elle ne pouvait pas le dire… Nathan restait tout de même un personnage assez mystérieux sur les bords.

Elle regarda le capitaine de ces yeux si étranges qui attirait tout les vues sur elle. Elle essayait de lire en lui juste en fixant et regardant ces mimiques et expressions faciales.

« Tu restes toujours autant l’homme mystérieux que j’ai découvert mort de soif au milieu du désert… »

Elle ouvrit une sorte de bouteille hermétique d’eau et prit deux verres, elle versa un liquide chaud dans les deux verres et en tendit un à Nathan.

« Un peu de thé ? Il est aux fleurs de Jasmin. »

Le thé préféré de Sariah, s’il ne prenait pas le verre, elle buverait tout d’une traite de ce breuvage qu’elle adule tant.

En vieux amis qui se respectent, Sariah et Nathan parlèrent, d'elle, de lui, de la république, des bannis, de tout en faite. Elle semblait surprise qu'il lui ai proposé de se joindre à lui dans cet endroit, elle ajouta également qu'il devait se sentir bien seul, ce qui n'était pas totalement faux, mais cela ne l'avait jamais dérangé...

Une fois de plus, la question fatidique sur sa venue à Agni, tomba, mais cette fois, à la grande surprise de Sariah, Nathan répondit :

" D'accord, je viens. "

Il se mit à rire progressivement, et mangea avec joie la nourriture qu'il avait entre les mains. Sariah prétendait que le capitaine était toujours mystérieux et pourtant, il avait toujours tout jouer carte sur table, il n'avait jamais rien caché à cette femme à qui il doit la vie.

Elle lui proposa du thé, qu'il accepta avec joie, ils burent ensembles.

" Quand désires tu partir dans ce cas ? "

Au fond de lui, il était content de s'en aller, bien que cet endroit resterait sa demeure, retourner à la vie publique lui ferait le plus grand bien.

[ Réponse courte, je suis désolé mais je dois m'en aller dans l'immédiat ^^" ]

Sariah fut un peu vexée qu’il accepte le thé, elle aurait espéré que celui-ci n’apprécie pas cette boisson si douce. Elle se mit à rire en le regardant boire, elle imaginait ça tête s’il aurait but du sable à la place de son thé. Mentalement, elle se fit un Nota Bene pour se rappeler de lui faire cette blague. Elle but alors à son tour une gorgée de ce breuvage qu’elle affectionnait tant.

Soudain elle faillit s’étouffer et commença à tousser, elle amena une main entre sa poitrine et son coup et essaya de reprendre un souffle régulier. Elle venait de se rappeler de la réponse de Nathan : oui, il avait dit oui !

Elle regarda Nathan avec un sourire et réussit à placer une phrase entre deux toussotements.

« Tes sérieux ? »

Elle toussa fortement deux fois et se donna une petite tape sur les poumons.

« Tu vas venir à Agni ? »

Elle retoussa une nouvelle fois et répéta la même manœuvre que précédemment.

« Tu es malade ? Tu es tombé sur la tête dans ton bunker ? »

Elle se leva et posa une main délicate sur le front de Nathan, pas de température…

« Hé bien… Il semblerait que la raison te sois revenues… Il était temps… »

Elle lui sourit et se rassit pour se reverser un vers de thé car en se levant elle avait renversé le précédent. Après avoir rempli son verre, elle en but la totalité rapidement, rangea toutes les affaires en un éclair dans son sac et se leva.

« Bien… Fais tes valises, tape toi une touche de nostalgie en quittant ton bunker et let’s go, on y va ! »

Sariah faisait preuve de beaucoup d’entrain et essayait de faire "speeder" Nathan pour qu’il fasse ces valises au plus rapidement pour ne pas changer de décision en cours de route.

Elle le suivit alors dans son bunker, en soit elle appréciait finalement bien cet endroit : pas beaucoup de luminosité, sombre et glauque à souhait. Cela ressemblait beaucoup à une maison d’Agnis d’un vieil herboriste-alchimiste.

« En fait je pense qu’on va faire un échange… Tu prends ma maison a Agnis et moi je reste ici… »

Elle se mit à rire, la situation était plutôt ironique. Elle continua de visiter les divers galeries et endroit de ce bunker pendant que Nathan devait sûrement s’affairé à faire paqueter ces affaires.

Sariah joua la touriste dans ces diverses galeries, parlant à haute voix pour elle. Après un instant elle sortit du bunker et ne vit pas Nathan, elle ne le ressentit pas aux alentours à travers le sable, il était donc encore dans on bunker. Sariah s’assit au bord de l’entrée et se mit à parler au trou noir qui faisait office d’entrée.

« Tu sais, j’ai pas mal parlé de toi à une fille qui habite près de chez moi, une jolie fille qui te plairait sûrement, elle s’appelle Sheyla… Je sens qu’elle va être ravie de te voir arriver… »

Sariah arrêta de parler, la nuit gagnait rapidement l’endroit. Les créatures allaient maintenant sortir de leurs tanières pour partir à la chasse. Le voyage s’annonçait périlleux.

« Pense à prendre de quoi te défendre… Le voyage ne sera pas de tout repos… »

Sariah posa une main à terre et commença à vérifier les horizons à travers sa maîtrise de la terre.

Nathan l'écouta s'émerveiller de sa décision, puisqu'il en était ainsi, il ne pouvait que déborder lui même de joie. Il ne s'ennuyait pas vraiment ici, cependant, c'est la solitude qui devenait pesante. Sariah était sa seule vrai amie, en ville, le peu de fois où il y allait, ce ne fut que des amitiés de circonstance.

Nathan sourit lorsqu'elle évoqua cette Sheyla, mais ce ne fut pas un sourire sincère, il s'était forcé...

Pendant de longues minutes, le capitaine fit des aller-retour entre les entrailles de son antre et son hum-vee (jeep), remontant d'abord des munitions, puis des affaires plus personelle. Par exemple une valise dans laquelle se trouvait de l'argent, ou encore un album photo de lui et de ses anciens amis de l'armée, photos qu'il n'avait jamais montré à personne... Douloureux souvenir.

Elle lui demanda de s'équiper car le voyage n'allait pas être de tout repos, Nathan prit évidement la bannie au mot et sortit du bunker avec une ceinture de munition, un gilet de combat et un minigun.

Il prit une position guerrière mettant en évidence sa musculature et son arme d'assaut. Puis dit dans un sourire :

" Ne dirait on pas le logo d'une affiche de recrutement de l'armée ? "

Il cessa ses enfantillages et monta dans la jeep, chargeant le coffre de divers choses pour aménager sa futur vrai maison. Une fois qu'ils furent prêt, le capitaine Blackmore regardan Sariah et lui demanda :

" J'ai juste un petit détour à faire si cela ne te dérange pas, il y a surement des choses à voir au site du crash. "

Si un cargo de la république c'était écrasé dans la région, cela ne pouvait être que pour de bonne raison et cela Nathan le savait, Sariah, elle, devait bien evidement s'en douter.

Il s'alluma une cigarette, et mit des lunettes de soleil pour ne pas se bruler les yeux, la luminosité dans le désert était intense, de plus, même si Sariah avait de grand pouvoir, Nathan ne voulait pas risquer de prendre une tempète de sable dans la figure sans protection.

Une fourmi… Voilà à quoi Nathan semblait ressembler en faisant tout ces allers-retours les bras chargés d’objet divers. On aurait crut voir une fourmi travailler pour la reine des fourmis, reine ? Le mot plaisait bien à Sariah, Nathan ferait un bon majordome… Mais Sariah n’était pas sûre que Sheyla lui pardonne d’avoir voler l’amour de sa vie pour en faire un domestique.

Sariah se releva et s’approcha de la hum-vee, elle caressa chaque partie du véhicule de ces doigts dont elle ne prenait pas réellement soin. Elle jeta son sac dedans puis monta d’un saut rapide à la place de passager, elle laissa alors la porte ouverte pour qu’une de ses jambes puisse se balancé hors du véhicule en attendant.

Après un instant, Nathan ressortit les bras chargés d’arme et pris une pose tout à faire ridicule qui fit rire Sariah aux éclats.

« On dirait un affiche pour un film de série B plutôt. »

Après avoir tirée la langue pour montrer ô combien elle l’embêtait, celui-ci vint à la place de conducteur, mis ses lunettes de soleil et s’alluma une cigarette. Sariah le regarda faire puis se mit de nouveau à rire.

« Et là on dirait un faux héros de film de série B… Tu vas me sortir quoi comme phrase abracadabrante ? »

Sariah mima une grosse voix.

« Allez poulette, j’t’emmènes faire un tour pour zigouiller du dragon Krayt… »

Sariah se mit à rire une nouvelle fois. Elle attrapa la cigarette de Nathan et la porta à ces lèvres, elle tira une vaste bouffée dessus et recracha la fumée vers la fenêtre. Cependant, elle ne rendit pas la cigarette.

« Sois heureux, je me sacrifie pour te sauver la vie… »

Elle fit un petit sourire moqueur et continua de fumer gentiment. Le véhicule fut mis en marche, fit un rapide quart de tour puis quitta le cratère et roula à toute vitesse droite comme une flèche.

Bien que la vitesse de ce hum-vee soit appréciable et que le temps pour parcourir les distances était réduit de plus du trois quart. L’instabilité de la chose et le fait de ne pas être en contact direct avec son élément ne la rassurait pas du tout.

Dès que Sariah ne touchait plus de la matière rocheuse ou toute chose qui ne comportait pas de carbone qu’elle pouvait maîtriser, elle se sentait mal et comme une aveugle sans aucun repère. Grâce à la conduite sportive de Nathan, elle put redirigée toute sa concentration sur autre chose que le fait de ne pas toucher le sable.

Ils ne mirent pas longtemps avant d’arriver à la carcasse d’un vaisseau cargo de la république. Le véhicule fit un dérapage et s’arrêta à moins de dix mètres de la carcasse. Sariah sortit rapidement du véhicule et attrapa du sable à pleine mains qu’elle amena vers son visage.

« Haaaaa… Matière si aimée te revoilà vers moi… »

Bien qu’elle faisait un peu la folle pour s’amuser et déstresser, elle avait vérifiée à travers le sable si quelqu’un était par là. Il ne semblait que personne n’était entrain de marcher sur le sable. S’il devait y avoir quelqu’un, ce quelqu’un serait encore de la carcasse de l’appareil. Elle se leva et vint donner cette information à Nathan.

Bien que l'ironie de Sariah était amusante, Nathan ne faisait que sourire à ce qu'elle disait. Ils ne tardèrent pas à arriver sur le site du crash, la chef des bannies se jeta sur le sable, lui parlant même, tandis que le capitaine entra dans la carcasse de l'appareil sachant que si il y avait des survivants, ils n'étaient pas dehors.

Entrant prudemment dans l'appareil, Nathan constata que les pilotes furent tué sur le coup, puis, il cessa de pointer son arme en constatant quel type d'appareil il s'agit.

" C'est un avion radar,sa mission était de localiser les bases rebelles. "

Il sortit de la carcasse fumante, après l'avoir fouillé et trouvé que quelques billets sur les corps. Il s'assit brutalement sur le sol, s'adossant sur l'avion. Le capitaine mit sa tête entre ses mains et resta là, sans bouger pendant quelques instants. Quant il se releva, il plaça des explosifs tout autour de l'engin, et une fois qu'ils eurent quitté l'endroit, une explosion phénoménale nettoya la zone.

" Tu as trouvé quelque choses ? "

Demanda t'il a nouveau jovial.

Sariah devait le diriger dans le désert, bien qu'il savait dans quelle direction il allait, Nathan n'avait été à Agni qu'une fois, il y a quatre ans maintenant. Sa mémoire ne rouillait pas, simplement qu'il n'était pas un gps, surtout dans un désert sans route ni panneau.

Au bout de plusieurs heures de route, ils finirent par s'arrêter, la nuit aller tomber et Nathan était particulièrement fatigué, le soleil brulant, la mer de sable, et le fait de conduire de nombreuses heures en étaient la raison. L'endroit où il choisit de s'arrêter se situait non loin de quelques collines rocheuse, un petit point d'eau s'y trouvait.

Nathan prit une nouvelle cigarette, mais cette fois, il fut prévenant et tendit le paquet à Sariah plutot qu'elle ne se serve comme à son habitude.

" Nous arriverons demain, dans cette cité qui est la tienne. "

Il se mit à sourire.

" Un jour, quoi qu'il arrive, la guerre touchera les bannis que nous sommes Sariah... Ce jour là il faudra choisir un camp. "

Nathan n'avait pas du tout dans l'idée de donner un ordre, ni même un conseil à Sariah, elle savait tout cela, il ne faisait que le rapeller pour lui même, le capitaine avait une grande rancoeur envers la république et les rebelles.

Sariah resta couchée un instant sur le sable en attendant que Nathan ait fini de faire ce qu’il faisait. Elle regarda le ciel tout en "écoutant" ce qu’il se passait autour d’elle. Elle vit qu’à quelques kilomètres au Nord se trouvait une famille d’iguane et qu’à deux cents mètres à l’Ouest se trouvait une femelle serpent qui couvait maternellement ces œufs.

Plusieurs nouveaux objets firent leur apparition autour de la carcasse de l’appareil, Sariah se releva et vit plusieurs charges posées autour de celui-ci.

* Nathan et les explosifs…*

Elle soupira puis se leva et revint à la place de passagère tout en enlevant le sable qui était dans sa magnifique chevelure bleu.

« Tu as trouvé quelque choses ? »

Sariah ne dit rien au début, elle regardait le paysage défilé devant ses yeux à une grande vitesse.

« Non rien d’intéressant… Quelques iguanes et serpent enterré dans le sable sinon rien d’autre… »

La fatigue et la nuit commençait à tomber, Nathan arrêta le véhicule. Sariah fut un peu étonnée de sa démarche mais se souvint d’un petit détail qu’elle avait tendance à oublier : il n’y avait qu’elle qui s’était greffée des yeux d’Ordon et donc, en conséquent, il ne pouvait voir dans la nuit.

« Tu sais, Agni sera aussi ton domicile maintenant… Il te faudra apprendre le Kaï… »

Elle l’aida à déchargé les affaires nécessaire pour qu’il passe une bonne nuit. Elle prit en plus une grosse corde et la donna à Nathan tout en l’écoutant.

« Prends cette corde et pose là en cercle fermé autour de ton corps quand tu t’endormiras… Ca t’évitera des mauvaises surprises lors du réveil… »

Elle prit deux cigarettes et en alluma une, elle tira une large bouffée de fumée qu’elle laissa s’envoler hors de sa bouche tout en regardant le ciel qui commençait à s’étoiler.

« Si la une guerre éclate un jour, je ne prendrais aucun partis, je protégerai les miens et je mourrai pour eux s’il le faut… »

Elle regarda le ciel, pensive… Elle n’avait pas beaucoup d’attache sur cette foutue planète qui la retenait véritablement de la quitter à tout moment.

« Et toi grand guerrier ? Quels partis prendras-tu si les cinglés qui nous servent de voisins viennent toquer à notre porte avec des armes aux poings ? »

Elle écouta la réponse de Nathan, attentive à ce qu’il disait et ce qu’il se passait autour de leur position au cas où quelqu’un voudrait s’inviter dans leur petite discussion.

« En tout cas c’est sûre que je préférerais mourir plutôt que de me battre pour un de ces fous de politichien… »

Elle se répétait, mais en soit elle se le répétait pour s’assurer qu’elle le ferait. Elle s’adossa contre le véhicule et regarda le ciel.

« Je comprends pas… Il y a tellement d’autre planète sûrement habitée et je suis tombée sur la seule où la mort est notre seule véritable destin… Pourquoi je ne suis pas née extra-terrestre avec une longévité de milliards d’année sur une planète de paix éternel ? »

Elle regarda Nathan, ces yeux qui la rendait niktalope lui servait beaucoup dans ce genre de moment. Elle se mit alors à rire.

« Je te verrai bien en espèce de masse gluante violette avec un seule œil et quatre bras… »

Elle continua de rigoler quelques peux tout en retournant son visage vers l’infini espace qui peux à peux montrait tout sa beauté et son étendue.

[ Si jamais le coup de la corde (qui est véridique et qui fonctionne) sert en fait à éviter que les serpents vienne vous dire coucou dans le sac de couchage. Quand il rampe, s'il rencontre un obstacle, il le longe plutôt que de l'escalader.

Ainsi si on s'entoure d'une corde et que lorsqu'on dort un serpent passe par là, il prendra la corde épaisse (pas une corde 1 mm hein...) comme un obstacle et l'évitera... Ainsi pas de petit fouineur dans le sac de couhage.]

Nathan l'écoutait, tout simplement, Sariah n'était pas une femme ordinaire, elle voyait les choses sous un certain angle et cette façon de voir était... Intéressant, surprenant même.

Elle lui demanda d'installer une corde autour de lui pour dormir, Nathan n'avait jamais eu besoin de le faire autrefois car il dormait au fin fond de son bunker, cependant, à l'armée, lors de leur formation, les soldats apprenaient ce genre de choses, pour que leurs expéditions dans le désert se passe le mieux possible.

Il s'exécuta donc, tandis que Sariah continuait de lui parler, de la guerre, des voisins d'Agni, du parti à prendre... Elle alla jusqu'à lui demander quel camp il choisirait, un silence suivit la question, Nathan réfléchit un moment et répondit :

" Aucun ne me conviendrait. "

Il s'installa dans son sac de couchage et se mit sur le dos, contemplant la voute céleste, Sariah se posa des dizaines de question, sur le destin, sur la galaxie, sur le hasard, le genre de question qu'on se pose à la veille de sa mort en faite... Pourquoi une femme si jeune était elle aussi tourmenté ? Nathan la connaissait... Un peu. Elle était mitigée entre la joie de vivre et la volonté de détruire quelque choses, ou quelqu'un...

Soudain elle se mit à rire après avoir imaginé Nathan en masse gluante et violette, cela fit sourire le capitaine. Après cela, plus rien, le silence retomba, ils s'apprêtèrent à dormir, mais Nathan observait toujours le ciel étoilé, il vit une étoile filante, et sourit.

" Tu crois au destin ? "

Demanda t'il soudainement, brisant le silence.

" Ou penses tu que nous sommes libres, mais que nos actes, un jour, seront jugés ? "

Il ferma les yeux

" Tu crois qu'un jour, nous trouverons la paix ? Dans cette vie ou dans l'autre ? "

Il sourit faiblement :

" J'aimerais que tu ais la réponse à ces questions... Mais je suppose que je ne peux pas trop t'en demander. "

[ Oui j'avais déjà entendu parlé de cette histoire de corde Wink

]

La discussion avait prit un tournant intéressant ; Nathan lui avait dit qu’il ne prendrait aucun partis en théorie. Mais Sariah savait qu’il ne serait pas ainsi.

Nathan, ancien de la république, vouait une haine ou une sorte de rancœur profonde à la république. Bien que ces sentiments envers elle soit des plus mauvais, cela le liait quand même à un partis et lors de la grande guerre, il se pourrait qu’il se tourne alors vers cette république et la rejoigne. Ce genre de chose était déjà arrivée et il était connu que l’historie se répète incessamment.

Le temps de dormir semblait être venu lorsque Nathan lui posa encore d’autre question. Il posa les questions qui lui rappelaient qui elle était et son rôle sur cette terre.

" Tu crois au destin ? "

Sariah ne répondit pas.

" Ou penses tu que nous sommes libres, mais que nos actes, un jour, seront jugés ? "

Pour Sariah le destin existait mais que pour les personnes qui avaient un rôle important à jouer dans l’histoire de la vie, ceux-ci ne seraient pas jugés à la fin de leur vie car ils l’ont été au tout début de celle-ci.

Les autres, ceux sans réel destin, seront jugés d’après leur action et la profondeur de leurs implications dans les moments important du monde. C’est pour ça qu’elle essayait de faire participer un maximum les bannis, c’est pour ça que l’entraide était une valeur névralgique des bannis. En soit, elle essayait tant bien que mal de sauver ces "sans destin".

A cause de son passé, de ses actions, de ses cheveux et de sa religion, Sariah était persuadée d’être le mal incarné sur terre, bien qu’elle s’en détournait grandement avec ses actions envers les bannis, elle savait qu’elle avait un destin qui l’attendait et cette idée l’effrayait énormément.

Elle allait expliquée sont point de vue à Nathan lorsqu’il rajouta :

" Tu crois qu'un jour, nous trouverons la paix ? Dans cette vie ou dans l'autre ? "

Sariah réfléchit un instant.

« Tu trouveras la paix dans ce monde, mais pour avoir la paix, il faut une guerre… »

Elle se tut un instant, tout était claire pour elle mais sûrement qu’elle s’était mal exprimée.

« Pas une guerre d’homme contre homme mais une guerre intérieur… »

Elle posa son doigt sur le torse de Nathan à l’endroit où se trouvait son cœur battant.

« .. Trouve la paix ici et tu vivras en paix toute ta vie. »

Elle se tut, la situation était des plus ironiques ; elle qui avait toutes les peines du monde pour se contrôler donnait un cours de spiritisme intérieur à un soldat calme et passif. C’était en soi le monde à l’envers, comme si un guerrier expliquait le tricot à une femme habile.

« Dis-moi… Pour arrêter ces conneries entre nation il faut simplement détruire le mal, non ? »

Elle attendit un moment.

« Donc si ce mal était proche de toi, tu n’hésiterais pas à le tuer ? Même si c’est quelqu’un que tu connais ? Même si c’est quelqu’un de ta famille ? »

La question pouvait semblée étrange, mais Sariah devait s’assurer que Nathan ferait tout si un jour elle n’arrivera plus se contrôler et entrera dans une colère noir et sans fin. Elle voulait savoir si Nathan aurait le courage de la soulager de ces maux si un jour cela arrivait.

Avant de lui avoir laissé la peine de répondre, elle rajouta une question plus franche et directe tout en baissant la tête.

« Si le sort du monde, de cette guerre, de la paix futur et du bonheur en dépendait, serais-tu prêt à me tuer ? »

Ces mots étaient pour elles comme une délivrance et une épée de Damoclès en même temps. Dès qu’elle pensait à ça, elle voyait une sorte de sablier qui s’écoulait gentiment lui rappelant constamment ô combien la guerre approchait et le dénouement finale aussi.

Le sourire de Nathan s'effaça, il se tourna dans son sac de couchage, tournant le dos à Sariah. Elle ne savait pas, il ne voulait pas qu'elle sache. La vérité, il ne rejoindrait aucun camp et préférais mourir que de choisir... Les deux factions avaient tellement fait souffrir son existence. Les rebelles ont tués ses amis de toujours, dans des attaques sournoises, ils les ont torturés pour le plaisir, la république... Après son désertement, a tué sa famille... Sa femme, son fils, ses parents, ses frères...

Nathan resta là, à se souvenir du passé douloureux, mais finit par répondre à Sariah.

" On ne peut détruire le mal quand il est partout. Il n'y a pas un mal... "

Elle en arriva à lui demander si le sort du monde en dépendait, est ce qu'il serait prêt à la tuer. Le capitaine Blackmore ne répondit pas de suite, réfléchissant à sa réponse, ce qu'il allait dire changerait probablement l'aspect de leur relation, mais... Il ne voulait pas mentir.

" Sariah... Je... Non. Je ne pourrais pas te tuer... Parce que si je te tue, je tuerais une partie de moi même... "

Il ne lui avait pas mentie, mais peut être pas dit toute la vérité, elle était sa seule amie, sa seule famille, le bonheur du monde... Passerait après le sien, tel était son choix, aussi égoïste fut il.

Nathan prit la main de Sariah, toucha sa peau, douce, et étrangement froide, dans le noir, il distinguait la lueur mauve de ses yeux. Il lui dit tout en les fixant :

" Ne me laisse pas... "

Il continuait de la fixer, mais se rendit compte qu'il devenait ridicule malgré la franchise de ses propos. Nathan Lacha la main de Sariah, et cessa de la fixer. Ne regardant plus que les étoiles.

La réaction de Nathan stupéfia et fit peur à Sariah ; jamais elle n’avait vu le fier capitaine autant sentimentale. Elle savait pertinemment que dès qu’il s’agissait d’elle et lui, l’ancien capitaine républicain s’ouvrait un peu plus à chaque fois.

Sariah ne savait pas sur quel pied danser ; en soit il venait de lui prouver quelques peux ces sentiments… Et en même temps il venait de lui prouver sa faiblesse, son point faible qui le perdra : elle. Cela lui faisait peur, elle était devenue trop proche de lui, un fil invisible les liaient maintenant tout les deux et c’est ce genre de chose que Sariah ne voulait pas.

La vision de ce fil ouvrit les yeux à Sariah ; elle avait tissé ces liens, ces amitiés, avec tous les bannis. En voulant bien faire et en voulant rendre la vie meilleure de ces gens, elle venait de les condamner à être lié à elle, tous. Les bannis étaient tel des nourrissons qu’elle nourrissait de son sein, comme des bébés suivent leurs mères, les bannis la suivraient dans toutes les actions qu’elle mènera. De son propre chef ou non.

Sariah écarquilla ses yeux, en voulant sauver ces gens et en les maternant elle s’était créée une sorte d’armée qui la suivrait qu’importe où elle ira… Et si elle perdait tout contrôle d’elle-même ? Si elle devenait aussi tyran que les deux tyrans d’à coter réunis ? Si elle devenait folle, elle attirerait tout ces gens qui la respect et qui la suive parce qu’ils lui doivent tant dans une mort certaine.

Son esprit s’entremêla, réagissant vivement à cette nouvelle. En quelques secondes elle décida ce qu’elle devait faire ; elle devait quitter les bannis. Dès leurs arrivées à Agni, elle nommera Nathan comme son successeur et disparaîtra, reprenant sa place initiale "d’esprit du sable", esprit sauvant les gens sans se montrer et sans rien demander en retour.

Elle regarda le ciel étoilé, pensante et triste, elle repensa à toutes ces personnes qu’elle avait appris à connaître, qu’elle avait sauvée ou simplement aidée à un quelconque moment. Elle ne put s’empêcher de laisser passer une larme entre les mailles de son rideau émotionnel. La larmes coula le long de son visage et vint s’écraser dans son décolleté. Oubliant Nathan, elle repensa à tout ce qu’elle avait accomplis. Elle était assurément à un tournant de sa vie, le tournant qu’elle redoutait tant ; celle où elle devrait choisir entre la mort et sa destinée.

Après un instant qu’elle prit à se maitriser et à resserrer les mailles de son rideau émotionnel, elle tourna le regard vers Nathan. Après l’avoir regardé droit dans les yeux pendant un long moment, elle se releva et attrapa son sac.

« Promets-moi… Promets-moi que tu prendras soin des bannis. »

Elle sentit qu’il allait se mettre à argumenter, elle le coupa net.

« Promets-moi de t’occuper d’eux comme je me suis occupé de toi, promets-moi de garder patience en toutes circonstances. Promets-moi de les protéger des autres…. »

Elle ne put de nouveau pas s’empêchée de filtrée une larme, lorsque celle-ci quitta le coin de sa mâchoire pour tomber à terre, Sariah la rattrapa dans la paume de sa main et posa cette même main sur la joue de Nathan.

« Ne cherche pas à comprendre ce que je fais, tu n’y arriverais pas… Ce n’est pas contre toi ni contre notre amitié… J’ai besoin de partir, de me retrouvée seule un moment… »

Elle lui sourit.

« Et je veux que tu ne t’inquiètes pas pour moi, je suis grande et je sais me débrouillée seule… Va retrouver les bannis en roulant tout droit en direction du Nord-Ouest, dit leur que tu prends ma place, fonde une famille et surtout… »

Elle partit dans ses pensées, aussi triste et sombre soit-elle.

« …Surtout n’appelle aucune de tes fille Sariah. »

Elle lui fit un sourire un peu crispé, lui tapa le front du bout du doigt, se tourna contre le Sud-Est et partit en courant, sans réel but mais sûre d’une chose ; l’esprit du sable, cet esprit si bienveillant envers les voyageurs, les bannis et ceux perdus dans le désert, venait de mourir.

[ Et voilà un RP bien émotionnelle… La faute à la musique que j’écoute ^^’ Le décor est posé pour notre "combat" dans le désert. A toi de boucler ce RP si tu veux ( si tu le boucles pas, je continuerai à poster jusqu’à ce que tu le boucle ^^)]

[ Une bonne musique et c'est partie hein ? Wink

Quoi qu'il en soit je clôturais le Rp plus tard, quant à toi ne te prive pas pour lancer le suivant, car ici il n'y a plus grand choses à faire, on va chacun partir de notre coté quoi. ]

» Blanc désert.. [ Libre ]
» La messagère du sable [Nathan, soldats républiques + libre]