Nouveau départ

La nuit s'était faite agité, que ce soit par les réminiscences de la veille ou bien de ses propres rêves. Elle dormait encore. Comateuse, elle tournait et se retournait sur le sol. La chaleur l'étouffait, et elle suait a grosse goute, alors qu'elle se voyait tomber du ciel, la chute était longue, et lui prenait le coeur, dans une sorte d'angoisse désagréable.

Elle ouvrit les yeux, la respiration agité. Elle dut les refermers, la lumière était trop vive. Et d'ou venait cette chaleur? Quel besoin avait il eut de monter les radiateur a ce point?
Elle tourna sur le côté pour se relever, et s'apperçut a sa surprise, qu'elle n'était plus la ou elle s'était endormit. Le lit aurait été bien trop dur. Une simple palliasse posé la. Elle ouvrit les yeux a nouveau, placant sa main au dessus comme pour atténuer l'effet du soleil, observant autour d'elle. L'endroit était étrangement silencieux, bien que le bruit atténué de l'exterieur lui parvenait. Elle se leva, elle avait toujours sur elle les affaires de la veille, faiblement tacher de sang. L'appartement semblait vide de toute présence, si ce n'était la sienne.

Comment pouvait'elle être atterit ici, sans en avoir aucun souvenir, et puis... c'était ou, ici? Elle s'approcha de la fenetre, ses cheveux collaient a son coup, humide. Elle n'était pas habitué a cette chaleur. Le desert... l'horizon. Un ciel bleu dénué de toute présence. Elle ne mit pas longtemps a comprendre, mais ne savait pas encore si elle devait se réjouir de cette nouvelle.

Elle tourna quelques temps dans le lieu, et se senti rapidement comme une bête en cage. Elle preferait ne pas sortir, attendre le retour de Zachary, puisqu'il devient bien sagir de lui. Elle décida de s'occuper, en fouillant un peu, elle trouva rapidement une paire de ciseau.

Elle n'avait plus toucher a ses cheveux depuis la mort de sa mère, c'était un peu symbolique pour elle. Et aujourd'hui, beaucoup de chose allaient changer.
Elle attrapa une poignée de cheveux qu'elle coupa sans regret, dégageant son cou de la chaleur. Après avoir terminer et s'être débarrasser de cela, elle s'assit pour attendre patiament, esperant qu'il ne tarderait plus.

[C'était le petit truc tout nul pour pouvoir changer d'avatar x) ]

Quand elle avait entendu le bruit de la porte, elle s'était relever. Elle n'était pas inquiète, mais qui savait quelle personne allait ouvrire cette porte? On lui avait toujours donner une image sauvage de ce lieu, et malgrès son horreur des a prioris elle ne pouvais s'empecher de se mefier, restant cependant calme, il y avait peu de chance. Et puis qui la reconnaitrait? Après tout, sauvage ou pas, il n'y avait pas de raison de se sauter dessus sanguinairement.

C'était bien lui, elle se senti soulager, peut être la seule présence qui la rassurait dans cet environement totalement étranger, et pourtant ils ne se connaissaient que depuis la veille, et elle n'avait pas été tendre avec lui...

Il sembla legerement étonné a sa vut, et se mit a sourire. Il avait l'air beaucoup plus heureux que la vielle comme si la présence de ce lieu était son seul besoin. Alors qu'il riait, se moquant gentillement d'elle, elle se contenta de sourire.

"Il est sec, et brulant."

L'air du desert. Si la vision de l'horizon nu la ravissait, la chaleur écrasante, lui était pénible, et même après avoir retirer son pull, il lui semblait que c'était toujours aussi difficile a supporter. Peut être que l'habitude jouait, arriver pour la première fois dans un lieu aussi chaud ne devait qu'accentuer sa difficulter.
Elle avait décider de ne pas se plaindre, s'eut était trop facile pour la petite bourgeoise qu'elle était.

Elle s'était r'assise, elle n'osait pas trop toucher a tout. Elle le fixait, seul visage connut. Elle avait des questions en suspend, il devait bien s'en douter, il devrait y répondre a un moment ou un autre.

"Agram Fold... Me voila bien loin de chez moi."

Elle regardait le vide en prononcant ces mots, puis retourna son visage vers lui.

"Pourquoi m'as tu emmener ici? N'as tu pas peur que je puisse reveler ce que je sache? Bienqu'il faudrait déja pour cela que je sache ou je suis."

Pourquoi l'avait t'il mener ici, alors que la veille encore elle n'était qu'une détestable créature, a éliminer. Il devait l'avouer, ca n'avait pas de logique. A moins qu'il ne pense pas comme elle.

Elle avait toujours voulut voir le desert, mais elle n'était pas sur que s'en soit la manière la plus approprier. Ici elle était clandestine, le premier qui mettrait la main sur elle en tant que fille du dragon aurait rapidement eut fait de lui faire la peau... Elle n'était pas la pour ca... Pourquoi d'ailleur? Qu'allait t'elle faire ici? Passer son temps au crochet d'un jeune homme qu'elle connaissait a peine? Devenir quoi? Biensur les méthodes de son père ne lui convenait pas, mais elle n'en était pas une rebelle pour autant, d'accord avec les fondements de la république, elle avait le sentiment qu'elle allait très vite être perdu.

Ses sourcils étaient froncé, et son visage laissait paraitre le soucis, et ses questions muettes auquels personne ne pourrait repondre.
Elle leva le regard vers lui, un regard un peu perdu, comme suppliant, qu'on ne l'abbandonne pas.

Il s'était affaler sur le canapé, il était bien chez lui, et n'arborait plus la même retenue en sa présence qu'auparavant, elle ne pouvais que s'en réjouir elle qui voulait a la base, gagner sa confiance. Et comme il le lui indiquait, elle pris place en face, c'était plus confortable que le sol, et si la jeune femme était habituer au luxe, il faudrait bien qu'elle s'y face.

Il n'était pas inquiet au sujet de ce qu'elle pourrait reveler, Parce qu'elle n'avait rien a dire? Ou peut être parce qu'il avait un semblant de confiance en elle, ou du moins c'est l'impression qu'il lui donnait revellant un peu plus du secret.

"Tu pourras me demander de repartir chez toi quand tu voudras, je te ramènerait, mais avant je dois te montrer plein de trucs. Tu es curieuse de connaître la vérité, tu la connaitra. "

Le soulagement, S'il n'y avait vraiment rien pour elle ici, elle aurait une autre alternative que d'aller mourir au soleil. Il parlait d'un calme penetrant qui était en lui même rassurant.
Elle acquièca, elle allait voir tout ce qu'on lui cachait. Son regard s'était accrocher a la fenetre. Le desert semblait si grand vut d'ici, elle qui avait toujours été confiné, cette immensité était déroutante.

« Que dirais tu d'une petite escapade dans le désert cet après midi ? J'ai réussis à acheter un hummer bien équipé chez un mécano dans le désert, et c'est climatisé »

Elle retourna la tête vers lui, et lui sourit, cette remarque lui semblait tout droit destiné. Même si elle n'avait émit aucne plainte en ce qui était de la chaleur, il semblait l'avoir bien compris.

"Si c'est climatisé... Je ne voit pas de raison valable de refuser."

Le sourire sur son visage se radoucit quand il lui quelques mèches de cheveux qui lui avait échappé. Un souvenir. Ca ne devait pas en être un. Elle les prit, se leva et ouvrit la fenetre, elle les laissa s'échapper emporter par le vent.

"Les garder ce serait accepter le doute, la volonté de pouvoir revenir en arrière. Seulement, a toujours regarder en arrière, on en oublit d'avancer."

Elle le regarda a nouveau, sur de ce qu'elle venait dire. Son visage changea quand il lui annonca la couleur du repas. Elle eut un air étonné et appeurer de manière exagerer. Du serpent? C'était bien une chose qu'elle n'avait jamais manger!

"Tu est serieux?"

De parts et d’autres des bombeurs élégantes de dunes de sable, l’on pouvait distinguer au loin un semblant de ville aux allures de taupinière. A mesure que la jeune femme aux cheveux blonds comme le blé s’en approchait, un profond sentiment de sérénité grandissait en elle. Son Chez Soi n’était plus bien loin et déjà, elle pouvait entendre l’écho de voix rieuses et enjouées d’enfants, de marchands, de passants… des habitants. A travers les yeux bleus azuré de cette jeune personne rien n’était plus beau que ce petit bout de ville, dont le plus haut immeuble faisait cinquante mètres pour vingt étages et le plus petit trois mètres. Leurs formes tantôt arrondies, tantôt cubiques, tantôt pyramidales, leur conféraient un charme rustique, mais flattait l’œil avisé d’Heather bien plus que les impersonnels blocs de béton de la métropole. La métropole et ses gratte-ciels, sa luxure et ses couleurs superficielles, manquait à son goût de chaleur. Elle était d’une cruelle froideur… tant dans son apparence et que dans son cœur, alors qu’au contraire, la jeune veilleuse voyait en Agram Fold, car ainsi était le nom de cette ville plantée au milieu du désert, un monde aux couleurs de l’espoir, aux couleurs de la vie. Ses formes fantasques et pittoresques avaient le goût de la nature et la beauté de l’âme.

Un pas… un seul et unique. Des regards souriants, des paroles joviales, des cris amusés, des disputes, des pleurs… Voilà ce qu’était la vie. On la regardait d’un œil admiratif. On lui souriait et la saluait avec chaleur.

Un petit garçon aux yeux d’un marron si clair qu’à la lueur du jour ils paraissaient dorés sauta au coup d'Heather.

« Hey, Joshua ! », s’exclama-t-elle gaiment.

« Isyyy !! Tu es rentrée plus tôt que prévu ! »

L’humeur enjouée du petit garçon était contagieuse. N’arrivant à prononcer le « H » de Heath, il aimait l’appeler « Isy » et beaucoup avait ainsi donc naturellement finit par l’appeler simplement « Isy ».

« Et tu sais Isy, ce matin j’ai vu Zach faire des courses au marché ! Lui aussi est rentré !
Eh dis voir, c’est quand que tu m’apprends à construire un tank ? »
« Hey ! Pas si vite mon mignon ! Chaque chose en son temps ! » sourit-elle.

« Josh, c’est l’heure !! » appela une voix grave, son père, "Heather a certainement besoin de se reposer."

Le regard triste, le petit garçon rejoignit l’homme à la robuste carrure. En guise d’encouragement, la jeune femme lui adressa un clin d’œil taquin, puis prit le chemin de sa propre demeure.

Les rues animées de la ville était le plus cadeau qu’Heather pouvait recevoir… c’est pourquoi, c’était avec une joie sans borne qu’elle retrouvait Agram Fold après chacune de ses expéditions. Après avoir traversée maintes petites rues, et plus de la moitié de la ville, elle atteint le plus haut immeuble de la ville. Elle dut en gravir les vingt étages le composant avant d’enfin parvenir à son appartement, qui se tenait sur la totalité du dernier étage. Elle lança son baluchon sur un canapé beige. L’appartement était spacieux et baignait dans la lumière mielleuse des rayons de l’astre céleste. Agencé dans un style fort simple mais de très bon goût, Heather avait confectionné par elle-même tout ce qui meublait dans sa demeure. A en juger par l’esthétique de l’appartement, il était difficilement croyable que les ressources du désert étaient limités. Non, limitées, elles ne l’étaient pas. Seulement, l’on ne pouvait y trouver la technologie de la métropole. Et pauvre, le désert, l’était bien moins que le monstre de technologie de la Ville. Il regorgeait de ressources, et en majeur partie de matières premières. Heather, génie dans l’art de la confection que ce soit mécanique ou architecturale s’était confectionnée un Chez Soi coquet et convivial.

La jeune femme ne s’attarda pas dans son séjour, attrapant des affaires propres dans sa penderie, elle fila prendre une douche, après quoi, en un rien de temps elle se revêtit à une vitesse incroyable. Puis s'emparant d’un sac à bandoulière beige, dans lequel elle avait mis des fruits que leur offrait le désert, elle fila chez son frère, contente de pouvoir le retrouver. Il n’était pas rare qu’elle débarquât chez lui à l’improviste et il y avait, en outre, bien longtemps qu’ils ne vivaient plus ensemble. L’inséparable fratrie Arey ne vivait qu’à un pâté de maisons l’un de l’autre. Il s’agissait, pour l’un comme pour l’autre, de mettre une distance eux, afin qu’ils puissent « respirer ». Oui, respirer, car malgré toute l’affection qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre, il leur arrivait de ne pouvoir se supporter, de n’être sur la même longueur d’onde et de se disputer. Après tout, ils étaient frère et sœur, de vrais jumeaux, si l’on omettait leur différence de sexe.

Une fois les deux premiers étages de l’immeuble de son frère gravis, Heather, sans même frapper à la porte, l’ouvrit à la volée, un large sourire aux lèvres.

« Surpriiiiise frérot !!! »

Je ne saurais vous dire lequel des deux fût le plus surpris… Zach’ de voir sa sœur, alors qu’elle ne devait revenir à Agram Fold qu’une semaine plus tard, ou bien, Heather, de voir son frère en compagnie d’une charmante jeune femme. Malgré son étonnement, Heather ne perdit contenance. Toute sourire, mille pensées fusaient dans son esprit fantasque.

S’approchant de la jeune inconnue du pas léger d’une danseuse, elle la salua d’une voix chaleureuse et enjouée.

« Salut ! Je suis la sœur de Zach, Heather ! »

Heath n’avait aucune raison de se méfier de la belle inconnue aux cheveux courts et bruns, du moins pour l’heure. Après avoir dévisagé, mais sans aucune impolitesse, la jeune femme, Heather porta un regard attentif à son frère.

« Vous alliez partir ? » demanda-t-elle simplement, sans pour autant se départir de son sourire.

Il ne semblait pas s'inquieter. En sécurité, tant qu'elle était avec lui? Soit il était présomptueux et elle avait du soucis a se faire, soit elle le connaissait encore bien mal. Mais dans un cas comme dans l'autre, cela ne suffirait pas a appaiser son trouble.

A peine avait elle prononcer les mots qui sonneraient leur départ, la porte s'ouvrit avec fraquas. Surprise, Shannie eut un mouvemenr de recul qui montrait combien elle se sentait encore en danger. Zachary lui n'avait pas bougé d'un poil, comme s'il s'attendait a la visite.

« Surpriiiiise frérot !!! »

Frérot? Elle n'avait pas immaginé un seul instant que le garcon puisse avoir de la famille. Une soeur adoptive? pas si elle en jugeait a leur ressemblance. Cela lui montrait encore plus a quel point elle était étrangère ici, elle ne connaissait rien de personne, même de celui qui l'hebergait.

Zachary souriat lui lancant une simple remarque avant que celle ci ne vienne se présenter. Shannie eut un sourire gener.

"Enchanté... Shannie, une simple connaissance..."

Elle avait lancer cela comme si elle avait ressenti le besoin de justifier sa présence, devant le sourire amusé d'Heather, qui laissait présager de son immagintation débordante...

Alors que le jeune femme se préocupait de leur départ apparant, Zachary repondit d'une voix naturelle avant d'attirer sa soeur dans sa chambre.
Pourquoi se cachait ils d'elle? Elle ne put s'empecher d'écouter a la porte. Sa machoire se serra en entendant les mots qu'elle redoutait. Ce pseudonyme qui lui collait a la peau était des plus déplaisant.

La réaction d'Heather l'inquiètait, pire, la tétanisait. Si elle avait les même dons que son frère, elle aurait put la griller sur place, et elle semblait moins retenue que son frère. Le fait que son propre don anhille les autres ne lui vint même pas a l'esprit.
Entendant la voix d'Heather s'élever dans la pièce, son sang ne fit qu'un tour, c'était probablement idiot, mais il fallait qu'elle sorte.

Dans un mouvement de panique, suivant le chemin par lequel la soeur était entrée, Shannie sortie, claquant la porte derière elle, ce qui n'échappa certainement pas aux jumeaux.
Il fallait qu'elle s'éloigne.
Elle dévalla les escaliers a toute vitesse, bousculant quelques personnes avant de se retrouver sur le pallier, au soleil. Elle s'arreta, les gens passait dans la rue, elle ne savait absoluement pas ou aller.