Agram Fold ™
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 *__Contexte

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AuteurMessage
Zachary Arey
*__Veilleur
Zachary Arey


Nombre de messages : 257
Age : 32
Date d'inscription : 30/01/2009

Feuille de personnage
*__Camps: *__Dissident
*__Capacités: Vol à haute altitude, éléctromagnétisme & gravitation.
*__Relations:

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MessageSujet: *__Contexte   *__Contexte Icon_minitimeSam 31 Jan - 0:04

Tandis que le régime totalitaire devient plus stricte chaque jour, les groupes de dissidents s'organisent de manière à résister face à un oppresseur redoutable et aux moyens infinis. Fehj avait basculer dans l'Ombre cette triste année de 2012, rejoignant ainsi l'union de l'Ombre et plongeant sa population dans de terribles abîmes.
Une légende urbaine offrait cependant à ceux qui voulaient l'entendre, l'espoir d'une libération...


Lettre d'un dissident retrouvé mort dans la métropole.
« ** Les bruits de pas résonnaient dans la sombre rue, la cadence était rapide et frappait de plein fouet les flaques qu'avait former la pluie en quelques minutes **

- Toc toc toc Mao ! T'es là ! Putain répond ! Toc toc toc. Mao !!!
- Oui Oui J'arrive ! Déstresse mec, on à tout notre temps.
- Je les ai vu ! Je les ai vu je te dis !!!
- Tu as vu qui ? J'comprend rien mec.
- Un groupe..un groupe dehors ! De l'autre côté des frontières vers l'est de la ville ! Oh putain si tu les avais vu !
- Dehors ?! Impossible t'as du rêver mec.
-Arrête de m'appeler mec ! Et je te dis que je les ai vu ! Ce n'était pas qu'une légende, ils existent vraiment !
- Mais arrête avec ta foutue légende ! La métropole, il n'y à que ça de vrai, tout est désolation autour. Saches le !
- Mais
- Pas de mais ! Aller dégage tu ma saouler.

Dépité, je repartis vers le plein de la ville, là où les tours se perdaient au milieu des nuages qui formaient un épais manteau cotonneux autour de la ville. Mes pas se mêlèrent à ceux de la foule, et je disparaissais bientôt dans la masse compacte qui évoluait dans les larges avenues de la ville.
Je ne le savait pas, mais j'étais suivit, deux silhouettes fines me filaient comme mon ombre, silencieuses, imperceptibles. J'allai vite, mais mes deux poursuivants ne me perdaient pas de vue, même quand je tournait au dernier moment dans une ruelle transversale, les deux ombres réapparaissaient derrière moi, comme guidées non par leur seule vue, mais par un sixième sens. C'est au détour d'une ruelle déserte que je pris conscience que je n'étais pas seul. Ces rues n'étaient pas sûres, ainsi par automatisme j'accéléra la cadence, jusqu'à ce que je me mette à courir entre les murs sombres du quartier. J'habitai non loin certes, mais ne pouvais me permettre de rentrer chez moi en étant suivit, ce serait comme ouvrir la porte aux malfrats dont je faisais la proie. Courant bientôt à pleine vitesse, je ne savait plus où donner de la tête, j'entendais les pas de mes poursuivants derrière moi, ils étaient lèges, presque imperceptibles, comme frôlant à peine le sol. Dans un dernier espoir de m'en sortir, je me retourna d'un bond, pointant devant moi le frêle couteau que m'avait fait cadeau mon père avant d'être abattu par la milice. Rien. Personne, je n'avais pourtant pas rêver. Je resta quelques secondes immobile, guettant le moindre bruissement derrière les poubelles contre le mur, la moindre ombre sur les murs de briques rougeâtres, le moindre scintillement entre les trombes d'eau qui tombaient. Rien.
J'avais rêver, peut être était-ce l'écho de mes propres pas que j'avais entendu, cette idée me fit rire, je pouvait me montrer tellement idiot. Me retournant pour repartir chez moi, une puissante main vint bander ma bouche tandis qu'une seconde me plaquait contre le mur. Le choc fut si violent, que j'en perdit ma respiration, laissant les spasmes m'envahir. Je voulait crier mais ne le pouvait, je voulait me débattre mais mon bourreau était trop fort. Plissant les yeux, je pria pour que la douleur soit rapide et peu douloureuse, une balle dans la tête était mon seul rêve à présent..

 - Chuut. Ne dis rien, on ne te veux pas de mal. On doit parler.
 - Umm. Qui êtes vous ! Vous me voulez quoi !
 - Calme toi.

C'était une femme qui avait parler cette fois, apparaissant derrière l'homme qui me maintenait contre le mur. Ils étaient tous deux habillés de longues vestes noires et portaient de fins masques sur les yeux, comme s'ils ne voulaient pas être reconnus. La jeune femme qui m' avait parler avait de longs cheveux qui lui tombaient sur les épaules et scintillaient à la lumière tamisée que le ciel dispendait sur le sol. 

 - Qui-êtes-vous ?!
 - Si on te le dis tu ne comprendras rien, alors écoute nous. Tu n'es plus en sécurité ici, ils te cherchent et si tu ne fais rien tu seras entre leur mains dans peu de temps.
 - Qui «ils» ? De quoi vous parlez ?!
 - Hm, les milices du gouvernement, tu représente une menace à présent, et tu dois être éradiqué à leurs yeux.
 - Une menace ! Pourquoi ? J'ai rien fais moi !
 - Tu n'as rien fais, mais tu as vu.

Tout m'apparût comme une illumination, le groupe que j'avais vu en dehors des frontières n'était donc pas une illusion.

 - Et pourquoi me veulent ils du mal ?
 - Tu représente une menace pour eux. Si tu parles de ce que tu as vu dehors, l'espoir va renaître dans les esprits. Et ils ne peuvent pas se le permettre. Tu dois venir avec nous.
 - Venir avec vous ?! Mais ma famille ? Et mes amis ?!
 - Oubli les. Tu les met en danger en restant avec eux.

Avais-je le choix ?...

La légende existait donc vraiment, cette légende que tous me disaient d'oublier ! La métropole n'était pas le dernier bastion de la civilisation, les dissidents existaient. J'étais partagé entre l'effroi et l'extase, goutant au nouveau plaisir qui envahissait mon esprit.
La suite n'est que peu intéressante, mais laissez moi vous le dire : La légende n'en est pas une, c'est une réalité. Ils sont des milliers à l'extérieur, ils résistent tant bien que mal aux milices du gouvernement qui veut les abattre. La métropole n'est qu'une prison à ciel ouvert où l'on entretient le mensonge que tous connaissent par cœur : « La métropole, paradis humain, dernier bastion de notre grande civilisation. Ne cherchez pas à voir au delà, il n'y a rien. Travaillez et vivez en bon citoyens et les portes de la gloire s'ouvriront à vous » et toutes ces foutaises. J'aimerais bien savoir qui les a vu ces portes de la gloire...
Ne perdez pas espoir. Les dissidents existent, il y à même une ville dans le désert blanc à l'ouest. Agram Fold, ne perdez pas espoir, nous reviendrons. »
Lettre d'un dissident retrouvé mort dans la métropole.
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