Une plaie qui ne cicatrise toujours pas.

Le parlement de la république militaire se trouvait un peu à l'écart des bâtiments du centre ville. C'était une zone fermée, inaccessible pour ceux qui n'y sont pas convié. Une douzaine de bâtiment, tous aussi grand en hauteur que des buildings, et en largeur aussi imposant qu'une dizaine de terrain de football.

Le président était là, tout en haut de la tour centrale, le cœur de la république. La tour était si haute qu'on pouvait la voir de n'importe quel endroit de la ville. Admirant la splendeur de la capitale, les drapeaux qui volaient au vent, les soldats qui défilaient dans les rues, il sentit qu'il était l'homme le plus puissant au monde.

Cependant, ses sourcils se froncèrent quand il repensa à la raison d'une telle présence militaire dans les rues. Les rebelles... Cela faisait plusieurs mois qu'il ne dormait plus car l'armée, plus que jamais, était malmené par les actes de rébellion, et malgré les pertes importantes des dernières semaines, ils gagnaient du terrain.

Aaron entendit derrière la porte, des talons qui claquèrent sur le sol, encore une secrétaire... La poignée tourna, la porte s'ouvrit et une voix féminine s'éleva :

" Monsieur le président, le conseil vous attend. "

Le président Hewley se tourna vers elle et répondit calmement :

" Merci Marianne. "

Au bout de quelques secondes, après le départ de la jeune femme, il entra dans l'ascenseur et descendit douze étages plus bas, entrant dans les minutes qui suivirent, dans la grande salle de réunion du conseil. Les ministres, et autres hommes de pouvoirs se levèrent. Le président leur ordonna de rester assis, et gagna sa place à son tour.

Une fois installé dans son grand fauteuil, il regarda brièvement ceux qui s'y trouvait. Ces dernières années il du travailler plus souvent avec le ministre des affaires intérieurs et les généraux, mais cette fois, il allait avoir besoin de tout le monde.

" La situation avec les rebelles est, comme vous pouvez vous en douter, catastrophique. Ils se cachent dans la ville, et cela est intolérable. La population les côtoie chaque jours et cette gangrène se répand. "

Jusque là, le conseil ne faisait qu'acquiescer par des hochements de tête ce que le président évoquait.

" Afin de rappeler au peuple grâce à qui il vit heureux, grâce à qui il est en sécurité, et grâce à qui leur confort est assuré. Il est temps de noyé la rébellion. Je ne parle pas d'arme, je parle de fêtes, de feux d'artifice,s de merveilles. "

Certains ministres comprirent directement ce que le président avait en tête et cela était grandiose, d'autre mirent plus de temps avant de comprendre.

" Si la rébellion arrive à convertir nos citoyens, c'est qu'ils sont mécontents, à nous semer la discorde chez les rebelles en offrant au peuple ce qu'il désire. "

Les ministres applaudirent la déclaration de Aaron Hewley et se mirent à paufiner le plan ambitieux. Au bout de quelques instants, le président se leva, le silence retomba dans la salle.

" Je confie cette opération à Monsieur Watterson, ici présent. "

Il regarda le susnommé et lui dit :

" Bonne chance Monsieur le premier ministre. "

Il marcha, vers la sortie, s'arrêtant un peu avant,

" Tu viens Shannie ? "

Une jeune et magnifique femme avait en effet participé à la réunion, même si sa présence était discrète, elle avait une part importante de responsabilité dans le gouvernement, mais cette part, seul le président la connaissait.

Une fois sortie de la salle de réunion, et de nouveau dans l'ascenseur, ils déscendirent au rez de chaussé.

Appuyé contre les grandes fenetres de cette tour de verre, Shannie laissait plané son regard sur la capitale en contrebas. Ici ne se pressait que des gens de hautes statures, elle ne se sentait pas vraiment a sa place. La hauteur de l'édifice l'avait toujours impréssioner.
Elle se bornait a observait l'horizon, limité a ces grandes muraille qui leur servait d'enclos. Elle aurait aimé voir au dela, mais c'était peut être bien ainsi, un jour, elle en était persuader, les choses iraient mieux.

Le bruit de la porte s'ouvrant la fit revenir a elle même. Elle quitta le petit bureau a regret. Son père lui avait demander de participer a une de ses réunions. Elle n'y avait probablement pas sa place, il jugeait très certainnement que cela lui formerait l'esprit. Elle pensait que c'était plutot pour empecher ses petites escapades. Depuis sa majorité, l'homme semblait avoir un regain d'interet pour elle, il n'était peut être pas si interresser, il voulait peut être juste la proteger. Cela lui faisait du bien de l'immaginer ainsi.

Ouvrant la porte avec discretion, la jeune femme alla s'assoir dans un fauteuil en retrait. Elle assistait a ces réunions, mais n'avait pas pour autant a y prendre part. Plus des trois quarts des hommes présents avait le double de son age, voir plus, elle savait bien que sa faible voix n'avait que peu d'importance.

Son père arriva enfin, et elle vit tout ces "ministres" se lever, d'un seul geste, comme un troupeau de chien a l'arriver du maitre. Cela la faisait doucement sourire, et elle était bien heureuse que son père ne puisse pas exercer se genre de pression sur elle. Elle n'aurait pas aimé être a leur place, des mouchoirs jettables...

Le problème fut rapidement aborder, et tous retenaient leur souffle, même elle. Qu'allait on proposé cette fois ci? Lequel de ces empotés proposerait d'envoyer les militaires taper une fois de plus sur un peuple qui n'en pouvais déja plus?
Elle avait beau respecter son père, elle n'était pas d'accord avec tous ces choix. Mais contre toute attente, il ne laissa pas la parole, il avait sa propre solution, et des plus étrange. Shannie sourit, c'était astucieux, mais fourbe, une fois de plus.

Elle s'appreta a se lever, cette réunion aurait été rapide, et déja son père l'appelait, et se leva et le suivit, un faible sourire aux lèvres alors qu'ils marchaient tout deux dans le couloir, et gagnait l'ascenceur.

"Du pain et des jeux, n'est-ce pas?"

Elle reprenait la celèbre phrase apprise dans un livre.

"Ne pense tu pas que c'est noyer le poisson? S'ils se contentent de ca, cela prouvera seulement qu'ils étaient malheureux avant, cette faute qui te reviendrait."

Elle ne l'accusait pas, il le savait, elle faisait juste part de ce qu'elle pensait. Qu'il en prenne compte ou pas, il savait toujours ainsi de quel côté était sa progeniture.

"Tu croit vraiment que cette guerre contre ces dissidants invisibles est la solution aux problèmes de cette terre? J'immagine que tu as des arguments... alors pourquoi ne pas leurs énoncer tout simplement?"

Elle le fixait dans les yeux, l'acenceur s'ouvrit avec un petit son de cloche. Elle sortit la première, attendant tout de même qu'il l'accompagne. Elle ne connaissait pas la suite de son programe, mais ne souhaitait pas ecourter la conversation.

"Après tout, si tu as raison, comme tu le croit, comme moi je le crois... tu n'as rien a perdre, non?"

Aaron Hewley sourit, sa jeune fille voyait beaucoup de choses, mais avait elle raison ? Ça s'était une toute autre affaire. Elle avait reprit une phrase bien connut dans l'antiquité, du pain et des jeux, le dragon répondit très simplement :

" C'est tout ce que demande le peuple Shannie. "

Ils marchèrent dans les couloirs du batîment, se dirigeant vers la sortie là ou une limousine les attendaient. Le président fit monter sa fille la première, puis, s'installa à ses cotés. Là, alors que la voiture démarra doucement, Aaron répondit à la question de sa fille :

" Ca en revient à dire, "Est ce que toute vérité est bonne à dire ?". "

Il sourit et poursuivit :

" Le peuple ne veut pas grand choses, vivre bien et ne pas avoir de problème, c'est ce que je leur offre. C'est toujours très beau de clamer le mot "liberté" mais est ce vraiment ce qui désire les humains? "

Il perdit sont sourire, posa son regard sur sa fille et lui dit très sérieusement :

" Si Féjh a été exclue du système c'est parce que chaque homme se sentait tellement libre qu'ils oubliaient à quoi sert un système. Je sais que me vois comme un tyran, et pourtant je n'ai fait qu'avancé notre monde vers un meilleur avenir. Le nucléaire, le charbon et le pétrole sont du passé, nous en sommes à l'hydrogène. Si les gouvernements n'avaient pas été aussi pervertit, cela fait bien longtemps que nous l'utiliserions. "

Il finit d'expliqué lorsqu'il se rapella qu'il parlait à sa fille et que sans doute, par esprit de contradiction, ne le suivrait pas dans ce résonnement.

" Tu es jeune, ne t'inquiète pas de politique maintenant. "

Le président avait sourit d'une façon très paternel en disant cela, bien que cette remarque ne plairait sans doute pas à Shannie.

La voiture s'arrêta dans le centre ville, devant un restaurant, l'intérieur était somptueux, des tableaux de maîtres ornaient les murs, et les serveurs n'hésitaient pas à se servir de formule de politesse rarissime dans notre langue.

" Monsieur le Président, c'est un honneur de vous revoir, asseyez vous je vous prie ! "

" Merci. "

Aaron présenta une chaise à sa fille, l'installant, il gagna sa place également, assis l'un en face de l'autre.

" Ta mère et moi venions souvent ici, la nuit cet endroit est terriblement romantique. "

Une fois de plus il semblait avoir raison. Non... elle était convaincu de ce qu'elle disait. Il n'avait pas raison... juste pas tord. Elle n'avait pas envi de débattre sur ces questions réthorique a portée philosophique. De toute facon, quoi qu'elle puisse dire pour argumenté ce qu'elle pensait, il prouverait qu'il a raison, ou plutot que de prouver que son point de vut était le meilleur, il se contenterait de discredité le siens.

Une limousine. Habituellement, elle preferait prendre les transports en commun. Ici, elle avait l'impression d'être la source des regards, et elle n'apréciait pas l'idée, de ne plus pouvoir quitter la prison mordoré qui lui servait de maison, sous pretexte qu'on la connaissait.
S'exposer le moins possible... Elle savait que ce genre de comportement pourrait le blesser, mais il devait pouvoir comprendre... C'est ce qui avait tuer sa mère, et Shannie ne pouvais se résoudre a restreindre cette liberté trop durement gagné.

Il lui parlait de l'energie, elle acquiècait d'un faible hochement de tête. S'il avait bien une chose pour laquel se gouvernement était utile, s'était la réduction de la polution, cela dit, il en était venu de nouvelle. Et quand elle voyait l'insalubrité de certain lieu rarement visité, il ne laissait aucun doute que cette république avait ses privilégiés, comme les anciennes. Elle n'en parlerait pas, c'était un sujet de discorde profonde.

" Tu es jeune, ne t'inquiète pas de politique maintenant. "

Elle releva la tête, et ses yeux qui sondaient les rues s'était ravivé rapidement. Ne pas s'occupé de politique? Comment pouvais t'elle faire autrement?

"Je ne devrait pas m'inquièter de la politique? D'accord, c'est ton domaine privilegier, mais dans ce cas, pourquoi tu me fait participer a ces réunions? Pour que tu soit certain que je te voit comme tu est et non comme le tyran que les gens prentendent à la tête d'une des pires dictature que le monde est connu? "

Elle secoua brievement la tête, se radoucissant a la vut d'un sourire qu'il lui était tout reserver.

"Je suis ta fille, je crois que je n'ai pas besoin de cela pour avoir un autre regard sur toi, alors pourquoi si ce n'est pour pensé politique me fait tu venir?"

La voiture s'était arreter, coupant court a la conversation. Elle n'aurait pas sa réponse aujourd'hui a moins qu'il n'est un explication en tête, mais elle en doutait, cela n'avait rien de logique, et il prefererait surement ne pas revenir sur ce sujet.

C'était un quartier assez riche, et peu de personne pouvais se permettre ce genre de fantaisie. Les serveurs se perdaient en politesse, et elle aurait preferer les voir déguerpir plus rapidement, afin de n'être déranger dans sa discution.
Les tentures rouges, orné de safran. Le décord semblait chaleureux, c'était certainnement le genre d'endroit ou l'on emmene sa compagne pour une demande en mariage. L'explication qu'il lui donna la fit sourire, comme quoi elle n'avait pas tord.

Elle regarda un peu plus le décord, un certainne tristesse dans le regard. il lui était encore difficile d'évoquer sa mère, de pensé a ce qu'elle avait put vivre en dehors d'elle. Son père avait dut être un homme charment, pas étonnant qu'il soit parvenu a la séduire... Mais malgrès cette douce pensée, elle ne put se retenir de lacher dans un souffle triste.

"C'est elle qui devrait être ici aujourd'hui..."

Sa fille lui rappelait sa femme, c'est pourquoi il aimait l'emmener ici, ce que Shannie lui reprochait, il en était parfaitement conscient. Cet attentat n'aurait jamais du se passer ainsi, mais c'était la vie, le hasard... Il a survécut et il assumerait la mort d'une femme, sa femme. Le président n'était jamais passé à autre choses, il faut avouer que la situation actuelle ne lui laissait pas beaucoup de temps rien qu'à lui.

Il n'en voulait pas à Shannie, c'était normal qu'elle ressente cela. Le serveur vint prêt d'eux et prit leurs commande.

" La formule du jour. "

Répondit brièvement Aaron avant de lire replonger dans ses pensées. Le serveur repartit en direction des cuisines, c'est alors qu'il dit :

" A présent, si cela ne te dérange pas, parlons de choses innocentes, comme si tu étais une fille aimante et moi... Un bon père. "

Il sourit gentillement à sa fille et lui demanda :

" Cela fait longtemps que tu n'as amené personne à la maison. "

Shannie semblait vouloir lui dire qu'il ne pouvait pas le savoir étant donné qu'il n'y était jamais, à la maison c'est pourquoi il ajouta avant de boire une lampée de vin qu'on venait de lui apporter :

" Rosalia me tient au courant. "

Rosalia ? C'était la femme de ménage, celle qui a vu grandir la jeune Shannie depuis sa plus tendre enfance. Le serveur amenna les plats peu de temps après. Il n'y avait pas beaucoup de gens qui parlaient, tous voulait éviter le regard de leur chef, étrange, lui aussi après tout était là pour manger et oublier parfois qui il était...

Le visage d'Aaron s'était assombrie, elle aurait put s'en douté, mais c'était un cris qui venait du coeur, il ne pouvais lutter, c'est probablement pour cela qu'il n'eut rien dit.
Il ne revint pas non plus sur la raison de sa présence parmis ses ministres, comme elle le pensait. Le serveur revenait déja, et alors qu'un instant plus tôt elle l'aurait congedier au plus vite, elle était heureuse de le revoir. Non pas qu'ils se connaissent, mais il venait interrompre un silence géné et génant. Elle regrettait ses mots, même si elle savait qu'elle n'aurait pas put faire autrement que de les lui dire. Cela ne faisait de bien a personne, ni a elle comme a lui. Elle l'avait vut pleurer des jours entiers, et l'accuser de cette faute ne retirerait rien a la douleur.

Alors qu'il commendait nonchalement le menu du jour, Shannie abaissa la carte qu'elle n'avait fait que survoler.

"Un Canard laqué pour moi s'il vous plait."

Le serveur reparti, le silence retomba, elle ne put s'empecher un petit toussotement, elle n'était pas a l'aise, ne savait pas quoi dire. Quand son père se décida a rompre la glace, il lui tira un haussement de sourcil, étonné.
"Comme si..." Surtout comme si ce n'était pas le cas. Depuis quand fallait il faire semblant? Il souriait gentillement, et elle ne se sentit pas le coeur a le contredire une fois de plus. Cela lui ferait certainnement plaisir de parler avec sa fille, comme a la jeune adulte qu'elle était, et qui sait, peut être que cela lui ferait du bien a elle aussi.

La question la surpris. Il y avait bien longtemps qu'il ne s'était plus interresser a ses histoires de coeur. Elle leva les yeux au ciel. Il lui semblait bien lointain le temps ou du haut de ses 11 ans, elle prenait fierement la main d'un pauvre petit garçon qui n'avait rien demander. Cette pensé la fit sourire faiblement, a l'image de ce visage enfantin gravé dans sa mémoire.

Rosalia... de quoi se melait elle? Etait-ce lui qui lui réclamait ce service, ou faisait t'elle du zele? Elle ne l'appréciait pas trop, simplement parce qu'elle avait toujours eut l'impression que la femme avait essayer de remplacer sa mère. Pourtant elle était agréable, elle patissait de ses efforts. Shannie se rendait compte que c'était injuste, mais elle ne pouvais le controler.

Elle hocha doucement la tête en voyant le serveur revenir avec les plats, elle reflechissait a une réponse serieuse.

"Qui donc voudrait venir? Si je décidait de m'amouracher d'un type qui a des opinion qui diverge un peu des tients, je peux être certaine qu'il ne restera pas longtemps..."

Ce n'était pas un reproche, mais une évidence, elle lui lanca un jolie sourire résigner.

"J'ai 20 ans, et encore un peu de temps devant moi j'espère!"

Elle souriait chaleureusement cette fois. Elle but un peu, il avait raison, cet endroit était superbe. Elle était heureuse de s'y retrouver un peu avec son père, juste entre eux. Ses lèvres perdirent leurs courbures. Un sujet serieux, qu'elle n'avait jamais aborder lui venait en tête.

"Tu n'as jamais de temps... je me demande même comment tu est parvenu a te liberer a ce jour... Ca fait plusieurs années maintenant..."

Elle eut un faible sourire, amusé, mais a la fois forcé.

"Je doit avouer que ca me coute a moi même de te dire ca, mais tu devrait peut être pensé un peu a toi? Je ne croit pas qu'elle aurait aimé te voir ainsi. Tu as pris des rides, tu as l'air constament inquiet..."

Elle le regardait avec un air de compassion, mais aussi d'inquiètude, comme si elle avait voulut en savoir un peu plus, se rassurer simplement.

Aaron rit eu un rictus amusé lorsqu'elle lui parlait de penser un peu à lui, le problème c'est que même si il le voulait, le temps, il ne l'aurait pas.

" Et la rébellion, la République, l'armée, tout cela passerait après ? Ce serait dans ce cas là que le régime risquerait de tomber. "

Il but encore une fois une lampée de vin et commença à manger une pièce de viande légèrement saignante accompagné de légumes divers et variés. Le repas fut agréable, Shannie et Aaron discutèrent de tout et de rien, la jeune femme remarquait même que pour ne pas être dérangé, son père avait éteint son téléphone portable.

Vint enfin le moment du désert et du café.

" Tu aimes toujours autant la glace n'est ce pas ? "

Demanda t'il avant de commander pour lui un expresso serré.

Après avoir prit la commande de Shannie le serveur repartit pour la cuisine et Aaron pouvait encore profiter un peu de sa fille.

" Ton dernier petit copain remonte à quand rappel moi ? "

Il sourit, il se souvint avoir cassé le nez d'un de ces copains car il avait crut qu'il tentait de la violer. Tout cela était des détails, des histoires de familles qu'il aimait se rappeler de temps en temps. Tout comme la fois ou il rentrait à la maison et retrouvait sa femme épuisé dans son fauteuil, Shannie était une petite fille turbulente en son temps.

" Tu as des projets pour l'avenir ? "

Toutes ces questions sans réponse qu'un père aime savoir, ne fus que pour se rassurer.

Sa réponse ne l'étonnait pas, et ne lui plaisait pas non plus. Elle arborait une moue adolescente, celle que prenne ces entéters quand elle ne sont pas d'accord, un air de dire " de toute facon, tu peut dire ce que tu veux, je ne changerait pas d'avis pour autant".

"Le monde ne va pas s'écrouler parce que tu le quitte des yeux un instant... Je ne me suis pas écroulé quand tu as cesser de t'occuper de moi, au final ca ne m'a pas trop mal réussit non? Tu ne serait pas le premier à le faire, avant..."

Elle s'était coupé immédiatement, voyait son père virer au rouge. Avant, on ne parlait pas d'avant... JAMAIS! Elle avait parler sur un ton ironique, suffisant et generalement, très irritant, mais maintenant, elle avait l'expression d'un chat, les oreilles baisser, les yeux un peu fermer, attendant la baffe sachant qu'il ne pourrait l'évité. Mais rien ne vient, il avait simplement détourner le regard, et la position, les muscles de Shannie se détendirent. Elle n'avait plus pris de baffe depuis longtemps déja, mais s'en souvenait bien. Elle y avait crut pendant un instant.

IL buvait, mangeait, rien ne semblait s'être jamais passé, et après un moment elle finit par reprendre ainsi. Le changement de sujet c'était fait rapide. Il parlait de banalité, mais surtout pas de politique. Tantot de livre, de film, tantot de gens. Ne pas parler des sujets qui fachent, c'était encore le meilleur moyen d'avoir un moment tranquil.
Le dessert vint rapidement, la douceur du moment devait y être pour quelque chose. Un glace, elle sourit, acquièca d'un petit mouvement du menton.

Une fois le serveur repartit, Aaron repartit sur sa question preferer. A croire que ca lui tenait a coeur. Elle avait un sourire amusé, il y avait un moment maintenant, qu'elle était célibataire, d'un autre côté, elle ne cherchait pas de relation.

" Ca t'interresse a ce point? Je croit que ce n'était déja pas facile de trouver quelqu'un de pas trop mal intentionner, mais après que tu ai agresser le dernier, c'est devenu mission impossible. Tu m'as tailler une jolie réputation. Je croit qu'il s'en souvient encore!"

Elle disait cela en plaisantant, ce n'était peut être pas si exagerer que cela dans la réalité, quoique. Elle eut un ton plus rassurant, peut être pour lui, ou peut être pour elle même.

"De toute facon, il vaut mieux être seule que mal accompagné, c'est bien connnu."

Il avait l'air amusé, peut être ce souvenir, aujourd'hui elle en riait aussi, mais autrefois elle aurait renier son père pour laver l'humiliation qu'il lui avait infliger malgrès lui.
Un sujet plus serieux venait maintenant, son visage se radoucie, laissant place a la reflexion.

"Je ne sais pas... Je n'ai pas envi de perdre mon temps a l'université... J'en verrait bien plus en restant près de toi."

Elle laissa son regard sur le bord de la fenetre, les quelques passant se faisaient discret.

"J'ai envi de voir du monde... en dehors de ces frontieres. J'ai envi de voir comment les gens pensent et pourquoi. J'ai envi de comprendre pourquoi tu même cete guerre débile, et contre qui."

Son ton était serieux, et quand elle parlait de guerre débile, ce n'était pas pour relancer un débat, c'était simplement pour parler de son sens, cette guerre n'avait pas lieu d'être, pourquoi ces gens s'opposait tellement, alors qu'on voulait juste les sauvés? ca N'avait rien de compréhensible.

"Peut être que si on arrivait à comprendre, on pourrait envisager, une autre résolution de ce conflit que par les armes... Cela ne te fait pas rêver toi? Moi ca me dégoute d'immaginé, une femme de mon âge, un môme dans les bras, se faire tirer, comme une bête..."

Ses pas se faisaient lourds aujourd'hui. Payne avançait à grande enjambées dans l'un des nombreux couloirs de la tour centrale. Un paquet de documents tous plus secrets les uns que les autres dans le bras, et tandis que les regards se tournaient comme à leur habitude sur les jambes de l'assistante, celle ci grommelait une myriade d'insultes toutes plus originales les unes que les autres..

« Non mais il se prend pour qui celui là ? Pauvre con ! «oh Payne par ici, Oh payne par là, Oh payne faites ceci» je vais lui montrer qui décide ici, c'est mon étage, la directrice du département documentaire c'est moi, la directrice de l'exécutif judiciaire c'est moi. Ce petit con de Dickens ne va pas me les briser plus longtemps »

Et comme tout bon calvaire, le Dickens en question apparût au détour d'un couloir, aguichant Payne avec ce même regard pervers et ce petit manteau bas de gamme qui le rendait si laid.

« Tient Payne te voilà enfin ! Je te cherchait partout ! Que fais tu là ?! Enfin Payne je t'avais dis de ne pas t'occuper de ces documents, tu ne comprend dont rien ! »

Elle savait se contenir et rester zen la plupart du temps, mais là s'en était trop, beaucoup trop. D'une voix forte qui résonnait dans tout l'étage elle s'écria :

« Bon tu va m'écouter le nain ! C'est moi la directrice de cet étage et je suis l'une des plus gradées de la métropole. Alors toi et tes ordres à la con tu va me faire le plaisir de bouger ton cul d'ici, de disparaître de mon champs de vision et de te mettre au boulot une bonne fois pour toute ! Merde ! »

« Non mais vous allez bien ! Comment osez vous ! »

« Ta gueule !!! Pauvre con ! Tu veux être viré ?! Au boulot ! Et c'est valable pour tout le monde ! J'en vois un qui détourne le regard de son écran il passera le restant de ses jours dans le désert. Et croyez moi j'en ai les moyens ! »

D'un coup le silence était retombé dans tout l'étage, tandis que Dickens, la moue difforme qu'il empruntait laissait transparaitre son immense ego que la jeune fille venait de réduire en miettes.
Remontant ses dossiers dans ses bras elle reprit sa marche saccadée et emprunta l'ascenseur qu'un fonctionnaire s'apprêtait à prendre avant de se résigner aux escaliers à la vue des yeux brûlants de la jeune femme.
Il était 13h et elle n'avait toujours pas manger, déposant les dossiers dans son sac elle sortit du bâtiment et se dirigea vers un restaurant qu'elle connaissait très bien pour y manger très souvent. Elle entra à grands pas dans la salle où une somptueuse musique laissait flotter une ambiance de miel, s'asseyant à une table en retrait elle aperçut le dragon avec sa fille qui mangeaient plus loin, entourés de plusieurs gardes lourdement armés. Payne aurait aimer aller lui parler, c'était un homme agréable, mais elle se résigna à manger seule, sa fille était présente et elle n'aurait pas voulu déranger une discution familiale...

[ Désolée si le post gêne, mais j'ai cru comprendre que je pouvais répondre à la suite Smile

]

Sa petite fille n'était plus un enfant et désirait s'envoler, Aaron ne pourrait pas la retenir éternellement, si c'est ce qu'elle voulait il faudrait bien l'accepter. Elle lui parla ensuite de cette guerre, des armes, de la violence.

" Pourquoi penses tu que je ne cesse de proposer des idées pacifistes ? Si nous en arrivons aux armes c'est à cause des attentats, et parce que finalement... Il n'y a que cela qui marche. "

Il avala son café d'un trait, il allait poursuivre son explication mais le président remarqua la présence de Payne, son assistante personelle. Il n'aurait pas été surprenant que Shannie pense qu'il y ai une relation secrète entre eux deux et pourtant ce n'était pas le cas.

Aaron apella un serveur, et lui demanda de transmettre un message à la jeune femme assise quelques tables plus loin. Quelques secondes plus tard, Mademoiselle Sho entendit le serveur lui dire :

" Monsieur le président vous invite à le rejoindre lui et sa fille. "

Forcément, l'assistante n'eu pas le choix et une fois qu'elle s'approcha d'eux, Aaron lui dit :

" Vous avez peur de montrer aux gens que vous me connaissez ? "

Il lui sourit et ajouta :

" Mademoiselle Sho, je vous présente Shannie, ma fille, je crois que vous vous êtes déjà aperçut plusieurs fois. "

[Nous t'attendions en effet ^^]

La réponse de son père ne lui convenait pas. Que cela qui fonctionne. C'est sur, a force de taper sur les mêmes, la psycologie se perd, il n'y a plus que cela qui fonctionne, c'est ce qu'on appelait le conditionnement. On pouvais obtenir le même genre de réaction en experiementant ce genre de comportement chez des rats, ou des singes. Ce n'était aps forcement une grande preuves de leur évolution.

Elle secouait la tête avec un air effronté. Et son père semblait vraiment vouloir la convaincre. Il avala d'un trait son café, et allait reprendre, son buste s'était dresser, il s'était avancer sur la table, et semblait plus vindicatif, mais il s'interompit. Elle le regarda interrogatrice, avant de suivre son regard.

Une espèce de poupée de porcelaine russe était entrée. Elle était jeune. Une caricature de secretaire, blonde a forte poitrine. Elle se retourna vers son père, le regardant avec un air a la fin d'incompréhension, et d'une certainne outrance. Mais lorsque Appeler le serveur pour la convier a leur discution s'en fut trop.

Elle allait lancer un "qui est cette blondasse" mais ce retient, voyant la concerné se diriger vers eux. Son père souriait, et les présentations furent rapide. Et Shannie lanca un:

"Enchanté."

Son ton était ironique, et son sourire aussi. Elle ne pouvais pas croire que l'homme le plus important de ce monde puisse passer son temps entourée de midinette. L'image de son père avec ces gamines qui n'avaient pas beaucoup plus que son propre age la dégoutait.

Elle ne finit pas son dessert, et se leva, saisissant son manteau.

"Prennez ma place je vous en prie."

Elle s'adressait a Payne sans animosité cette fois, mais un ton rapide qui trahissait une décision fort impulsive.
Elle enfila sa veste sous les regards incrédules. Et cette pauvre mademoiselle Sho ne semblait plus savoir ou se mettre, géné par cet acceuil plus que glacial.

"J'immagine que vous avez fort a vous dire, je ne voudrait pas vous déranger."

Elle replaca ses cheveux, les sortants de son col avant d'attraper son sac.

"Papa, on se verra ce soir, si tu daigne mettre les pieds a la maison."

Se tournant vers Payne.

"Mademoiselle Sho... Au plaisir de vous revoir."

Elle tourna les talons et pris la direction de la sortie, sous les regards incrédules au vut de ce comportement plus qu'improbable.

[Je vous laisse continuez, passage rapide, entre nous deux Payne, ne te sent pas visé x) on refera des rps :p]

Payne vit approcher le serveur, un papier à la main qu'il lui tendit, un sourire freedent au visage. La jeune femme prit le papier et l'ouvrit.

« Monsieur le président vous invite à le rejoindre lui et sa fille. »

La jeune assistante rougit à la vue du mot et se leva sans attendre, non pas qu'elle fut honorée, mais elle ne voulait pas faire attendre le président. Pour elle, Payne n'était qu'une petite assistante qu'on attendait impatiemment de remplacée par une femme plus performante, et ce depuis bientôt trois ans.

" Vous avez peur de montrer aux gens que vous me connaissez ? "

«Oh non loin de là. Cela me fait fort plaisir, je ne voulais simplement pas vous déranger avec votre fille.»

Payne se tourna vers la jeune femme qui ne devait pas être plus âgée qu'elle, un lège sourire tendait ses joues.

"Enchanté. Prenez ma place je vous en prie. J'imagine que vous avez fort a vous dire, je ne voudrait pas vous déranger."

Payne ne savait pas où se mettre. La jeune femme avait évidement compris qu'on la prenait pour une sorte de courtisane du président, morte de honte elle aurait voulu pouvoir trouver un trou de souris assez grand pour s'y cachée. La jeune Sho s'essaya perplexe sur le siège et laissa partir la fille du président.

Elle aurait aimer s'excuser, expliquer qu'elle n'était que l'assistante du président mais rien ne voulait sortir de sa bouche.

"Mademoiselle Sho... Au plaisir de vous revoir."

Ce ne fut que quand elle fut partie que Payne pût sortir un mot, un mot qui se transforma en une longue tirade qui n'en finissait plus.

« Je suis extrêmement confuse monsieur le président. Je ne voulais absolument pas vous gêner avec votre fille, c'est pourquoi je m'étais assise plus loin. Voyez vous j'ai l'habitude de venir manger ici et j'aurais été ailleurs si j'avais su. Oh je suis vraiment désolée !

Je n'ai pas penser...avec ce Dickens qui n'en finit plus de me traiter comme une enfant, enfin peut importe, excusez moi monsieur, je suis désolée, désolée . »

Voyant la réaction de Shannie qui s'en alla, et la confusion de Payne, Le président Aaron était véritablement exaspéré. Il dit un peu sèchement à son assistante :

" Asseyez vous et ne vous inquiétez pas pour elle. "

Il demanda à un serveur une autre bouteille de vin et ajouta :

" Elle doit avoir l'habitude maintenant. "

Un petit temps se passa.

" Alors, en quoi Dickens vous importune t'il ? Je pensais que vous étiez son supérieur hiérarchique. "

Il se mit à sourire, cela ne devait pas être facile pour une femme de diriger un département composé à 99 % de représentant de la gente masculine. La bouteille de vin arriva, et le garçon servit Aaron et Payne.

" Tant que vous êtes là, pouvez vous me dire ou en est l'avancement du dossier JL-019 ? "

[ Désolé pour le temps d'attente et la longueur du post misérable, mais je dois avouer qu'un restaurant ne laisse pas beaucoup de place à de l'action ^^" ]

Elle s'asseya lentement, croisant les jambes machinalement. Ses yeux d'ambre luisaient d'une lumière tamisée. Payne observait le président, puis la salle, tous les clients n'avaient d'yeux que pour l'assistante et le président, cela en devenait presque gênant.

" Alors, en quoi Dickens vous importune t'il ? Je pensais que vous étiez son supérieur hiérarchique. "

« Je le suis, et je sais qu'en temps normal il n'y aurait pas du avoir de problème. Mais cet homme ne semble pas avoir comprit la hiérarchie dans laquelle il se trouve. Dickens est constament sur mon dos, me donnant même des ordres.
De toute manière cela n'a plus d'importance, je pense qu'il ne recommencera pas. »

Elle éssquissa un sourire avant que le président n'ajoute :

" Tant que vous êtes là, pouvez vous me dire ou en est l'avancement du dossier JL-019 ? "

« Les travaux sont laborieux, le département scientifique demande plus de moyens, il semble que la construction des nouveaux hybrides soit plus coûteuse que prévu. Cependant les résultats sont bien plus grands que ce à quoi nous nous attendions. Les soldats hybrides de seconde génération fournissent une endurance bien plus grande et une précision accrue. »

Payne était peut être une femme timide et réservée, mais son travail était toujours parfaitement réalisé, elle tenait ses dossiers à jour comme personne et gérait le fonctionnement de l'administration avec brillo.

« Excusez moi, je ne sais pas si j'ai les droits suffisants pour accéder à cette information, mais j'ai cru comprendre qu'un drone de recherche avait apparement trouver la ville des dissidents et qu"une frappe se préparait ? »