Undercover [Ouvert à qui veut]

Le soleil brillait de mille feux dans un ciel sans nuage. Quelques personnes diverses vaquaient à des occupations familiale. Sariah avait mal choisis son jour ; c’était un dimanche, jour des sorties entre famille. Journée que Sariah passa une bonne heure à maudire...

Elle avait passée les murailles de la métropole non pas par les airs mais en passant dessous. Utilisant sa maîtrise de la terre, elle c’était rapidement faufilée entre les canalisations, pan de mur et autres parties structurelle de la métropole. Elle était ressortie dans une ruelle déserte, avait enlevé la poussière sur ces habits et était partie pour le parc.

Sariah faisait le voyage Agni-Métropole plus de trois fois par mois, la faute à un indic’ qui savait récolter trop bien les informations. A chaque fois elle répétait la même chose : elle changeait de vêtements et en mettait des beaux qu’elles achetaient à une boutique à chaque fois qu’elle quittait la métropole, elle plaçait des lentilles de couleurs sur ces yeux pour leurs donner une belle couleur verte et se teignait les cheveux en noir en laissant le bout de ces mèches en bleu, elle prenait la peine de se manucurer les ongles, de se mettre du rouge à lèvre de couleur bleue et de prendre des crédits métropolitain.

Elle avait à chaque fois rendez-vous sur ce banc, elle ne rencontrait jamais son interlocuteur et il ne savait pas qui venait chercher les documents. A chaque fois elle venait s’asseoir sur le même banc et y trouvait un sac bandoulière qu’elle prenait. Ensuite elle restait un moment et allait se promener dans les rues pour ne pas sembler trop étrange. Une fois qu’elle avait fait un rapide tour, elle s’en allait dans une ruelle et repartait comme elle était venue.

La plupart des informations que contiennent le sac sont de type personnel pour chacun des bannis, ceux-ci veulent savoir comment vont leur proche. Cependant, il arrivait souvent que Sariah demande des informations de niveau 2 voir plus pour les revendre ou encore des copies des archives de la métropole.

Sariah était donc assise sur le banc, le sac posé contre le pied de celui-ci, elle avait placée une jambe sur l’autre et lisait un livre. Avec le pied qui touchait terre, elle vérifiait qu’aucun cloporte de gamin ou de petit curieux ne lui prenne son sac pour lequel elle risquait sa vie et sa liberté. Elle tourna délicatement une page et entama la page suivante. Le livre contait l’histoire d’un psychohistorien qui avait créé une encyclopédie universelle sur une planète éloignée pour contrer le chaos futur de la fin de l’empire. En soit c’était une histoire compliquée qui demandait de l’attention pour être comprise.

Elle avala rapidement les deux pages et entama les secondes. Soudain des tremblements lui parvinrent au pied ; quelqu’un s’approchait d’elle. Sariah garda la même position qu’elle avait pour ne pas montrer qu’elle avait sentit la personne venir.

« Puis-je m’asseoir à coter de vous ? »

Une voix venait d’interrompre la lecture de Sariah, mais celle-ci ne broncha pas et se décala simplement sur le banc pour acquiescer à la demande de la personne. Elle continuait de lire lorsque la personne lui parla de nouveau.

« Belle journée pour une promenade, n’est-ce pas ? »

Sariah se décrocha alors de son bouquin et regarda la personne assise à coter d’elle, elle lui fit un sourire tout en lui répondant.

« En effet, le temps est radieux et opportun pour une balade en famille ou pour simplement s’aérer l’esprit. »

La discussion était entamée, Sariah se devait de ne pas dire ou faire de bêtise.

Des belles journées dans le genre en étant en plus libre, Sollen en révait depuis déjà bien longtemps. Elle voulait sentir un peu la verdure et oublier les dissidents. Ceux-ci se faisant de plus en plus présent dans la population, Sollen n’avait plus le temps de rien. Pour résumer, elle n’avait même pas le temps de passer un peigne dans ces cheveux. Et étant plutôt coquette, c’était inacceptable.

Bref, heureusement, ce Dimanche là, elle put en profiter à merveille. Dans son appartement, elle rangea un peu tout ce qui trainait, prit soin d’elle et pour la première fois depuis des semaines, joua un morceau de piano. Des petites choses si infimes qui réjouissait la générale. Pour se complaire dans cette journée de repos, le générale se décida à sortir dans le Parc.

Et déprima. Effectivement, dans celui-ci les familles étaient nombreuses à faire une sortie et à s’amuser entre eux. Puis, Sollen repéra une jeune femme toute seule. Elle était bizarre… Des cheveux colorés, des yeux qui ne reflétait aucune honnêteté.

Et le métier de Sollen prit le dessus. Elle se dirigea vers la jeune femme, et tenta une approche en tant que personne normale. Si c’était une citoyenne digne, elle la reconnaîtrait. Autrement..

« Puis-je m’asseoir à coter de vous ? »

Sollen interrompait la jeune femme dans sa lecture, mais celle-ci ne sembla pas porter beaucoup d’interet à la Générale. Elle manifesta son accord en se décalant légérement pour laisser Sollen s’asseoir. La générale poursuivit.

« Belle journée pour une promenade, n’est-ce pas ? »

Enfin, la jeune femme dénia regarder Sollen. Cette dernière eut un sourire accueillant. Et attendit la réponse.

« En effet, le temps est radieux et opportun pour une balade en famille ou pour simplement s’aérer l’esprit. »

« Exactement. Alors pourquoi sortir toute seule, mademoiselle ? »

L'inspiration dans les chausettes...

Sur elle… Sur toutes les personnes qui pouvaient passer dans ce parc et venir s’asseoir sur ce banc, il fallut que cette personne soit une Générale. Mov devait en vouloir à Sariah et semblait la maudire sans arrêt, alors que ce passage d’informations devait être des plus banales, Sariah devait maintenant se comportée comme une métropolitaine en face d’une Générale… C’était comme se faire passer pour un mort devant la mort elle-même.

Sariah mit un rapide instant à retrouver le nom de cette personne. Elle l’avait vue dans les archives d’Agram-Fold, classée dangereuse et cible prioritaire… Sollen Dunkel ! Sariah se revit devant l’hologramme d’archive avec la fiche détaillée de cette personne.

Revenant à la discussion, elle ferma son bouquin en prenant soin d’y placer un marque-page et afficha un joli sourire sincère.

« Je suis seule dans la vie de tout les jours, pas d’amour, pas d’amant. Pas de prétendant ni d’amoureux transis qui se cachent. Bien que j’aimerai avoir moi aussi une famille, je n’ai pas encore trouvée comment l’avoir si je suis seule… »

Sariah émit un petit rire, elle montrait que sa phrase était une plaisanterie et aucunement une offense envers l’intelligence de la Générale.

En soit, elle n’y croyait pas… De toute les choses folles qui lui étaient arrivée, celle-ci ce classait dans le top cinq ; discutez enfant, famille et amour avec une Générale de la métropole. Si elle en ressortait intacte, elle aurait de quoi écrire un bouquin et vivre sur les bénéfices que rapporteraient ces livres.

*J’ai parlé sentiment et famille avec une générale de la métropole, révélations chocs : les métropolitains ont aussi des sentiments ! * Pensa-t-elle.

« Et vous ma Générale, si du moins vous me permettez de vous appeler ainsi, vous êtes venus seule ou l’élu de votre cœur à un peu traîné des pieds en venant ici ? »

Elle lui sourit, le ton de sa voix et son comportement faisait croire qu’elle était une de ces femmes quelques peux pipelettes sur les bords, une de ces femmes qui pourraient parler pendant des heures d’homme, de conquête, de sexe et d’amour.

Sariah regarda la générale sous toutes les coutures de derrière ces jolis faux yeux verts. Après que la générale eue répondue, Sariah lui fit un compliment.

« Ma générale, permettez moi de vous dire que vous êtes une femme absolument charmante et pleine de charme… Je vous envie du plus profonds de moi ! »

Elle lui dit sur un ton quasi sincère. Un ton qui sembla chiffonner Sariah ; était-ce les pouvoirs de la générale qui la modelait ? Sariah effaça cette idée de sa tête ; elle n’avait encore vu jamais quelqu’un avoir des pouvoirs "passifs", des pouvoirs qui font effets sans que son utilisateur doive "l’actionner".

Sariah refit un sourire à la femme en face d’elle. Elle regarda de nouveau la générale et prit une de ces mains le plus délicatement possible. Elle remercia intérieurement les pommades adoucissantes, sans celles-ci la générale aurait sentit la peau sèche de ses mains et aurait sûrement deviné.

« Dites-moi, comment faites-vous pour avoir de tel ongles ? Le métier de Générale doit être très éprouvant et stressant… Comment faites-vous pour rayonner autant ? »

Et voilà qu’elle se mettait à parler mode… Où le monde allait-il ? Sariah rebondissa sur la réponse de la Générale.

« Je me suis toujours demandée ce qu’était vos tâches en tant que Générale… Vous pourriez m’en dire plus sur ce que vous faites ? »

Sariah fit un sourire amical à la femme en face d’elle.

Sariah regarda la générale qui n'était pas très bavarde. Lui souriant, elle ferma son bouquin, se leva et la salua.

« Veuillez m’excuser, mais je dois m’en aller »

La confrontation fut courte et Sariah repartit pour une ruelle marchande.

Elle trouva un étalage, acheta plusieurs piercings, des colorants pour cheveux et quelques habits divers.

Elle plaça le tout dans son sac, entra dans une ruelle sombre où personne ne pourrait venir la déranger et partit comme elle était venue.

[ Pas de réponse donc je clos, fallait être plus rapide ^^ ]

[ Navrée, petit problème actuellement... ]

[ NP (No Problemo) ]

» Le jour des courses [ouvert a qui veux]